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Commentaire de bicephale

sur Le Kosovo...


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bicephale bicephale 13 mai 2010 19:37

Mhhhh la révolte de notre petit Fraka... c’est pétillant mais sans aucun sens encore une fois...


Si le point de vue d’autrui ne vous intéresse pas mon pauvre ami il ne fallait pas poster d’article sur le site. Et quelle leçon cela aura été quand il s’agit de défendre ses lignes et de se faire ramasser de la sorte. 

Vous avez commencé par vous dire qu’en tant que justicier de l’Histoire, « diplôme » à la main, vous vous deviez d’intervenir afin de rétablir la vérité et d’épauler les frères chrétiens face à l’islamisation de l’Europe. L’islam, qui sera justement le fil rouge de votre texte et qui permettra, quand le manque d’argumentation survient (c’est à dire tout le temps), de s’appuyer sur quelque chose de solide. 
Jusque là, notre ami Français au français approximatif s’en sort plutôt bien... mais se sera sans compter sur un salaud d’albanais-islamiste-intégriste-communiste. 
Ah se salaud, il aura eu de la répartie. Et quand un obstacle surgit de cette manière sur notre chemin, comment faire ? Notre ami diplômé en a une petite idée. 

Première possibilité ; les mots clés, qui consiste à utiliser des phrases choc et ainsi de s’épargner l’argumentation... qui est un véritable fardeau dans un débat. De cette manière, quand l’opposant nous est supérieur, aux yeux des simples d’esprit, il suffit d’un « La triste rengaine du Haineux » ou encore « Vos conflits vous ne les devaient qu’aux trafics en particulier d’héroïne ; glorieux ». Ainsi, on n’a pas besoin de faire étalage de notre savoir, ce qui est grandement bénéfique lors ce que l’on en a pas. 

Deuxième possibilité ; la déviation, qui consiste à se dégager des cordes. Ainsi, si l’on prends un exemple concret. Quand le djihadiste demande pour quelle raison un pays séculaire comme la France qui possède nombreux musulmans parmi ses minorité n’accorde-t-il pas de jours fériés pour les fêtes religieuses musulmanes, (alors que l’auteur pose la même question pour les minorités chrétiennes au Kosovo), on peut s’en sortir on ne répondant tout simplement pas à la question et en reniant avoir prétendu de telles choses : « j’en parle parce que c’est la façon dont se qualifie les Autorités de Pristina, c’est assez drôle cela ne trouvez vous pas !? »
La pointe d’humour est un cadeau de la maison. 

Troisième possibilité ; le fumigène, ou comment embrouiller l’ennemi en lui balançant des réflexions éparses sans aucun lien avec le point abordé. Mais attention, cette option est à double tranchants car on peut se retrouver pris dans sa propre fumée. Par exemple, pour appuyer son oeuvre, l’auteur parle de l’islam. Il évoque le fait que l’islam pratiqué dans les Balkans n’a aucun égal dans le monde musulman de par sa tolérance et son laxisme. Sur ce point les deux belligérants son d’accord. Mais des musulmans gentils, ça ne facilite pas la tâche pour son article. C’est alors que l’auteur sort les « mosquées islamiques », « l’argent saoudien » et le meilleur comme baroud d’honneur « la visite de Ben Laden au Kosovo ». Mais le détracteur est un rapace, et quand il remarque une brèche dans « l’argumentation » de l’auteur, il fonce dedans. C’est le cas de l’article de journal mis en annexe, dont seul quelque lignes de la deuxième partie sont reprises, le reste jeté à la poubelle. C’est ce que le musulman fait remarquer, mais l’auteur s’en serait bien passé. Que peut-on répondre ? De plus, on a trop usé la « deuxième possibilité »... mais l’auteur est un vétéran. C’est donc courageusement qu’il sort un formidable « Vous savez quoi , j’en ai que faire de votre vision ». 
Avouez que si dans un débat la vision de l’autre ne nous intéresse pas... faut changer de site. 

Quatrième et dernière possibilité ; l’auto satisfaction, qui consiste à se prétendre, malgré toute argumentation adverse, supérieur à lui. Ainsi, on est capable, par principe du martyr qui pour son idéologie est prêt à mourir (terme chrétien), à renier des faits historiques et véritables. Aussi, malgré le manque d’argumentation, on prétends qu’on a mieux argumenté que le partenaire de débat, le tout c’est d’y croire. Mais dans un débat, justement, comme celui-ci ou l’auteur ne bénéficie guère de soutient et ou on est livré, seul face à l’ennemi musulman, l’auto satisfaction permet de mener le débat comme bon nous semble. De cette façon, même si pendant tous les échanges la pauvreté d’argumentation gangrenait l’auteur, celui-ci par auto satisfaction peut se permettre de répliquer par : « je n’est rien à redire a un personnage marionnette qui tourne en rond au niveau de l’argumentation ». 
Ainsi, l’auteur espère mettre un terme au pseudo débat ou l’argumentation fut unilatérale. 
Mais attention, jamais l’auto satisfaction ne dois être utilisée de manière excessive. En effet, arrivé à un stade, il vous faut mieux reconnaitre que le point de vue adverse n’est pas si faux que ça. Sinon, vous risquez de pencher vers une phase critique. Cette phase critique se distingue par des symptômes comme ceux-ci. 
On prends les arguments adverse et on les utilise contre l’adversaire : «  C’est vraiment peu intéressant avec vous, le débat est inconcevable tellement les arguments sont les mêmes. »
On accuse sans fondement, cela permet d’attribuer une pensée à l’adversaire alors que ce dernier ne l’a pas eu : «  La ou vous n’êtes pas crédible, c’est que vous refusé d’admettre que »votre camps« visiblement est responsable de crimes et que vous vous attendez a un pardon des Serbes. »

Pour finir, toutes ces possibilités sont veines si l’on ne croit pas vainqueur. Malgré tout les coups encaissés, il faut tout de même lever les bras pour ne serait-ce que sauver l’honneur, ne pas paraitre abattu. Parce qu’au final, peut importe le public, seul les deux combattants connaissent le véritable gagnant. 

Ainsi mon cher ami, vous pourrez revenir à la charge en scandant mon incapacité à débattre, mais on sait tout deux que n’avez pas été à la hauteur. Sans vouloir en rajouter une couche, il vous faut être plus entrainé pour la prochaine fois. Disons que cela aura été l’échauffement...

Cordialement camarade !


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