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Commentaire de civis1

sur Onfray revisite son affabulation


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civis1 civis1 21 mai 2010 00:47

Bien vu Perseus, zen, Chanteclerc et al

On ne parle jamais que de soi même.
Tout discours doit être passé au crible de l’analyse et doit être interrogé en termes de pouvoir et de manipulation.
La théorie Freudienne et le discours analytique ont beau être récupérés par des gourous ( et du côté du style, un Lacan n’y est pas pour rien) l’hypothèse de l’inconscient est devenue un incontournable lorsqu’il s’agit d’expliquer le fonctionnement du psychisme. De l’avoir compris les Coca cola et consorts en font fortune plus certainement que les praticiens peu scrupuleux qui laissent croire que la psychanalyse serait une thérapie.
Sa valeur euristique est indéniable. Même la neurobiologie commence à y venir.
Le mérite de Freud est d’avoir installer la pulsion (c’est-à-dire le biologique) à l’origine de toute construction psychique. Mélanie KLein l’a compris mieux que personne. La paranoïa y trouve une approche clinique incomparable.
Les côtés sombres de la personnalité de Freud ? Il n’appartient qu’à Michel Onfray d’en faire des turpitudes et pris au piège de son propre inconscient, de se poser en inquisiteur. La récurrence du mot brûlot dans cet article de Madame Roudinesco démontre s’il le fallait, que le télescopage des deux inconscients a bien eut lieu.
Faut-il regretter avec Michel Onfray que Freud ne soit pas un ange ? L’aurait-il été que le corpus théorique de la psychanalyse n’aurait certainement pas vu le jour.
Faut-il reprocher à Madame Roudinesco de défendre son pré carré avec trop de virulence et surtout de maladresse ?
Faut-il conseiller à Michel Onfray de faire un peu de ménage dans son inconscient et revoir sa copie avec la probité épistémologique d’un Gaston Bachelard ?


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