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Commentaire de Olivier Lapoix

sur Du « Coach me and Forget » au « Coach all and Get »


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Olivier Lapoix 5 juillet 2010 11:22

Bonjour

Je partage en grande partie votre analyse.

Yves Clot dans son nouvel ouvrage, Le travail à cœur (éditions la découverte), qualifie de « despotisme compassionnel » ces fausses solutions gérées dans l’urgence (« A force de reporter l’essentiel au nom de l’urgence, on finit par oublier l’urgence de l’essentiel  » : Hadj Garm’Orin)… son analyse nous amène à :

  • Remettre la qualité du travail au cœur des débats parfois conflictuels dans l‘entreprise (le livre notre usine et un roman de Sylvain Rossignol, éditions de la découverte, illustre bien le travail « vivant » vécu au fil des années par les salariés et leurs propositions, avec l’aide d’une organisation syndicale, pour donner du sens) ;
  • Mettre en avant les Ressources Psychologiques et Sociales des salariés et non les Risques Psychosociaux (pour une analyse assez fine de certains de ces « trésors » lire, entre autre, de Nobert Alter donner et recevoir la coopération dans l’entreprise, éditions de la découverte, mai 2009).

Enfin, ne faut-il pas sortir du « Management dans la PERPLEXITE » pour passer à un « management dans la COMPLEXTE et l’INCERTITUDE » qui demandera un long mais passionnant apprentissage dans nos organisations :

« Les deux grands défis, celui de la complexité et celui de l’incertitude, nous disent que nous sommes dans une aventure commune à toute l’humanité, et que cette aventure est inconnue  » Edgar Morin, Ma gauche, François Bourin Editeur, juin 2010, P.38.


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