« Là où le bât commence à blesser, c’est lorsque la majorité des enseignants de primaire sont des femmes, encadrées par des femmes, se reposant sur de grands principes éducatifs édifiés par des pédagogues femmes, et tranposant sur les élèves le désir maternel de surprotection. »
Oui mais à qui la faute ? Les femmes comme les hommes sont libres de se présenter au concours de professeur des écoles avec certaines conditions : avoir une licence dans une des matières enseignées en primaire ou être sportif de haut niveau (là j’ai pas bien compris mais bon) ou avoir trois gosses et au minimum je crois le BAC et moins on a d’année de formation et plus il faut avoir d’année d’expérience professionnelle pour pouvoir s’inscrire au concours, et bien sûr avoir la nationalité française.
Le fait est que la plupart des personnes qui se présentent au concours de professeurs des écoles sont des femmes. Peut-être parce que les femmes ont un contact plus facile avec les enfants du fait de leur instinct maternel allez savoir et peut-être aussi parce que le concours prépare les professeurs qui vont enseigner pour des enfants de 2 ans à 10 voire 12 ans, il n’y a pas de concours spécifique pour les professeurs de maternelle, un professeur des écoles peut se retrouver avec une classe de petite section de maternelle comme avce une classe de CM2. Cet écart entre l’effectif masculin et l’effectif féminin se vérifie dans d’autres professions mais si vous regardez bien déjà à la crèche la plupart des employés sont de femmes.
« je puis affirmer qu’exiger d’un garçon de 10-11 ans d’être gentil, mignon tout plein, de respecter ses petits camarades et de règler ses problèmes par le dialogue est une con..rie : à cet âge, tout est compétition, depuis le jeu de billes jusqu’à la détention du pouvoir sur le groupe, et la violence physique ou verbale est banale. Les enseignants comme les parents doivent se contenter de servir de garde-fou, pour éviter des dérives dangereuses et des abus. »
On ne demande pas aux petits garçons d’être mignons et de régler tous leurs problèmes par le dialogue quoique je ne vois pas ce qu’on peut reprocher au dialogue alors qu’aujourd’hui il est évident que beaucoup de personnes ont un problème réel avec la communication et le contact avec les autres. Dialoguer ce n’est pas philosopher c’est d’abord écouter, comprendre, analyser et apporter des réponses et il n’y a aucun mal à privilégier cela dès la petite enfance.
« La bagarre physique et les coups sont une exériorisation très propre aux garçons, qui a l’avantage de résoudre les problèmes très vite. Les filles, elles, intériorisent beaucoup plus, et vont se battre entre elles différemment : l’hypocrisie et les ragots regnent en maîtres, et les mots font des dégâts bien plus profonds qu’un coup de poing. »
Oh n’en soyez pas trop sûr, il y a de plus en plus de filles qui en viennent aux mains, je me suis moi-même déjà battue une ou deux fois avec un garçon à l’école même si c’est vrai que chez nous ça passe plus par le dire que par le faire.
« De même, il est naturel pour un garçon de se mettre en situation de danger pour tester ses limites : l’en empêcher risque de l’entraîner, l’adolescence venue, vers des comportements autrement plus dangereux. »
C’est vrai qu’il n’est jamais bon de garder trop de choses en soi ça ne ferait qu’accroître la frustration mais il est quand même bon à un moment donné de fixer des règles de les faire respecter sinon c’est l’anarchie, il faut essayer de trouver un juste milieu entre limites et expression libre.
« Vouloir essayer de changer le comportement du sexe opposé, qu’on soit un homme ou une femme, est une des plus grandes sources d’incompréhension dans les couples actuels. Alors, mesdames, laissez les garçons faire du judo et les filles de la danse. Laissez les garçons grimper aux arbres, se balader seuls en forêt, faire du vélo etc.. Oui, il y a des risques : mais c’est à ce prix que l’homme l’adulte se construit »
Je ne crois pas qu’il y ait pour les enfants des activités pour les filles et des activités pour les garçons, une fille peut très bien pratiquer les sports de combat et un garçon faire de la danse. Quand un garçon joue à la poupée ça ne veut pas forcément dire qu’il devient une fille ou qu’il se comporte comme une fille cela fait partie de la découverte de ses goûts, et de la connaissance de soi. De toute façon il y a une part de féminité et de masculinité plus ou moins grande en chacun de nous rien ne sert de jouer les durs pour montrer qu’on est un homme ou de faire cosette pour montrer qu’on est une femme. Si on fonctionnait plus au feeling et si on arrêtait de se conditionner on aurait beaucoup moins de mal à accepter et à exprimer la part de féminité et de masculinité qui est en nous.