@Frédo45 :
« je souligne d’ailleurs qu’en cas d’agression grave, c’est plus aux services policiers d’intervenir qu’à un CPE ou à un prof de français. Ce n’est pas une heure de colle qui va punir à hauteur de son acte l’élève qui a casé le nez de son camarade) »
Au secours ! Les flics à l’école, maintenant...
Il faut arrêter les âneries : si on a créé l’ordonnance sur les mineurs de 1945, c’est pour de bonnes raisons. Entre autres, parce qu’un gamin de 12 ans qui casse le nez de son camarade ne le fait pas pour les mêmes raisons qu’un de 18, ni avec le même discernement.
Casser le nez d’un camarade, ça peut parfaitement arriver à des gamins très gentils, qui essayent simplement de se défendre contre un grand idiot un poil tortionnaire ! Et la sanction ne sera pas d’ « une heure de colle » mais plus probablement d’une exclusion de plusieurs jours (pour une simple bagarre ordinaire sans conséquences, le tarif chez moi était déjà de trois heures !).
Ce n’est donc par aux « services policiers » d’intervenir mais bien aux gens censés assurer l’éducation (pions, profs, principal, parents, psychologues scolaires, voire même prêtre, pasteur, rabbin ou imam). Au pire, ça sera à un juge des enfants de faire un rappel à la loi (un sermon, en bref) ; mais à quoi bon, si la honte de son geste et la réprobation générale sont déjà la pire des punitions ? Ce genre de solutions ne doit rester que le dernier recours, dans les cas où on a affaire à des « sauvageons » déjà engagés sur la pente de la déliquance.