@ l’auteur
Un peu simpliste votre raisonnement.
En réalité il s’agit de prêts fait aux mortgages les plus risqués, c’est à dire aux emprunteurs qui ont le plus de chance au premier coup de vent économique (récession), de ne plus pouvoir rembourser... et c’est exactement ce qui c’est passé.
La titrisation n’est que la formule mathématique prétendument miraculeuse, permettant de faire croire qu’il n’y a pas de risque, en groupant l’actif pourri avec d’autres moins pourri, via des formules mathématiques incompréhensibles... une illusion qui nous a mené droit dans le mur...
Ensuite, concernant l’économie et son « management » par les politiques, tout les problèmes sont dus, à mon avis et particulièrement en France, au fait que les mandats des politiques sont à court terme et exigent donc des résultats positifs économiques à court terme (5 ans) d’où la préférence dans les démocratie pour une politique Keynésienne, c’est à dire un feu de paille qui donne l’illusion d’une relance économique à court terme et donc incite les électeurs à revoter pour l’homme politique en place, mais qui, en réalité, accroit le déficit des balances commerciales et l’endettement des pays développés, puisque, dans leurs grandes majorités, ils n’ont pas ou plus (sauf cas particulier de l’Allemagne), les outils de productions des biens demandés par les consommateurs.
Enfin, en ce qui concerne la stratégie des pays tels que l’Arabie Saoudite, là vous faite une grave erreur géopolitique car ces pays craignent un Iran (problème Chiites et Sunnites) trop puissant, comme auparavant ils craignaient leur voisin Irakien et préfèrent avoir au milieu un pays comme Israël pour équilibrer les forces...
Par ailleurs, ils n’ont aucun intérêt à ce que nos économies occidentales disparaissent puisque ce sont eux qui financent en grande partie notre dette et en encaisse les intérêts...
A mon avis, la seule et unique solution c’est de revenir à un capitalisme d’entrepreneur innovant, au sens de Schumpeter, sur le long terme, pour reconstruire des outils de production adaptés aux besoins futur des consommateurs.
Et c’est seulement après avoir rebattit ces outils de production du futur que l’on pourra effectivement faire une relance par la demande de type Keynésienne pour faire tourner les outils de production industrielle locaux.
Ce retour au capitalisme innovant prend forme aux USA sur le long terme dans la silicon valley (clean tech, green tech, energy tech) et ne peut venir que de l’initiative privée mise en condition favorable par une politique d’Etat adaptée.
Simultanément, il faudrait abandonner totalement la financiarisation de l’économie au profit de ce capitalisme d’entrepreneur innovant mais comment peut-on faire pour stopper des traders accros, shootés, camés, aux jeux de casinos à très court terme ???
Cela passe obligatoirement par des décisions politiques de gens n’ayant pas les mêmes intérêts dans tous les pays à commencer par la séparation de la banque de dépôt et de la banque d’affaire.
Je ne pense pas qu’ils arrivent à se mettre d’accord là-dessus si les USA ne sont pas les initiateurs d’un tel processus. Or Obama a reculé sur cette question...
On va donc aller dans une succession de crises et de sursauts... jusqu’à l’explosion économique finale ?
09/07 19:06 - robin
@ l’auteur Un peu simpliste votre raisonnement. En réalité il s’agit de prêts (...)
09/07 09:35 - Ecométa
Il y a belle lurette que nous ne cherchons plus réellement à comprendre les chose, la nature (...)
08/07 14:49 - fifilafiloche
Si il y a une théorie du complot à chercher, elle n’est pas dans des « pouvoirs ocultes » (...)
08/07 13:10 - paul mohad dhib
conclusion : supprimer la monnaie...serait ce suffisant ? non pourquoi ? ceux qui utilisent le (...)
08/07 12:27 - foufouille
tres realiste ca a aussi permis de couler les petites banques US
08/07 11:52 - le naif
@ L’auteur Vous oubliez quelques éléments essentiels dans la crise des Subprimes (...)
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