« Israël » a le don de se faire passer comme le pays étant agressé alors que ce pays est l’agresseur. Ces dirigeants sont passés maître pour inverser les rôles.
Ainsi, les contres vérités sont légions. Même quand « Israël » profane le cimetière de MamanAllah qui témoigne de l’histoire d’Al Qods
, ce pays ce dit dans son droit, alors qu’il occupe une terre qui n’est pas la sienne.
Si en France la même chose se passait à propos de tombes juives, imaginé déjà les réactions , alors pour les palestiniens c’est silence radio. Etonnant non !!!!!!!!!!!!!!!
L’occupation israélienne a détruit sauvagement et impunément, l’un
des plus importants cimetières de la Palestine, celui de Maman Allah
qui témoigne de l’histoire de la ville sainte d’Al Qods occupée.
Le cimetière de « Maman Allah » se situe à l’ouest de la Vieille
Ville de Jérusalem (Al Qods occupée) et à quelques centaines de mètres
de l’entrée d’Hébron (Al Khalil). Il s’agit du plus grand et du plus
ancien cimetière islamique de la ville sainte. Son histoire
s’assimile à celle de Jérusalem, et y furent enterrés un grand nombre
de compagnons et de moudjahiddines (combattants) au cours de la
conquête islamique (636 AD).
Lorsque les Croisés ont
conquis Jérusalem, ils ont commis des massacres, 70.000 martyrs furent
enterrés dans le cimetière de Maman Allah. Quand le sultan Salah
al-Dine Al Ayyoubi a libéré Jérusalem, il a ordonné d’enterrer les
martyrs tombés durant leurs batailles avec les Croisés dans le même
cimetière. Par la suite, d’autres personnes y furent enterrées : des
centaines de scientifiques, savants, écrivains, et dirigeants qui ont
vécu à Jérusalem.
En 1948, les forces sionistes ont
occupé la partie ouest d’Al Qods y compris le cimetière de Maman
Allah. Depuis ce jour, l’entité sioniste procède à la profanation
systématique du cimetière, en modifiant son aspect général et en
effaçant son emprunte islamique. Il ne reste aujourd’hui plus que 5%
des tombes, plus de la moitié de sa superficie globale a été volée.
La municipalité sioniste d’al Qods occupée a transformé une grande
partie du cimetière en un jardin publique nommé « le Jardin de
l’indépendance », et le ministère des Transports s’est emparé d’une
autre grande partie pour y installer des parkings de stationnement, et
y effectuer de nombreuses fouilles pour étendre le réseau
d’assainissement.
En outre, en 2005, les autorités
occupantes ont effectué des travaux préliminaires pour établir le
soi-disant « musée de la Tolérance », et en 2008 la cour suprême a
approuvé la construction du musée.
Les autorités occupantes
ont délibérément pris l’initiative de planter de grandes quantités de
bois dans le sol de la partie restante du cimetière.
De son côté, l’association d’al Aqsa s’est trouvée obligée de
restaurer le reste du cimetière, en s’engageant dans ce projet le 19
avril 2010, mais l’occupation israélienne l’avait paralysé en y
interdisant toute réparation le 3 août 2010.
Les crimes et
les violations sionistes contre tous les lieux saints et religieux
n’ont pas cessé ; 300 tombes ont été détruites durant une semaine à
partir du 4 août 2010.
L’association d’Al Aqsa et les
institutions chargées du patrimoine de « Maman Allah » ont confirmé
que ces violations sionistes contre les lieux saints sont interdites
par toutes les lois religieuses, juridiques et internationales,
appelant les parties concernées à intervenir immédiatement pour
arrêter les crimes de l’occupation.