@ Sam
Réaction à son premier commentaire 1/2 :
Sam, comment vous dire...Le choc risque d’être brutal, mais, à vous lire, j’imagine que vous êtes
majeur, et de ce fait, capable d’encaisser cette terrible réalité... Non Sam,
le village des Bisounours n’existe pas, pas plus que le Père Noël, ni plus que
la fée Clochette... Je suis terriblement navré de vous annoncer une pareille
chose.
Effectivement, certains points caractérisant votre dégoût du système actuel me
paraissent légitimes. Néanmoins, avant que vous tapotiez sur votre petit
clavier pour rédiger votre commentaire, s’est écoulée une bonne vingtaine de
siècles de tâtonnement en terme de systèmes politiques.
Les Babyloniens et les Égyptiens, même s’il ne le nommait pas
ainsi, vivaient sous un système monarchique ; un peu plus tard, les Grecs
ont essayé l’oligarchie, avant d’opter pour la démocratie ; un peu plus
tard encore, les Romains s’essaieront à la monarchie, puis la démocratie, puis
enfin l’empire ; plus tard encore, les seigneurs régionaux fonctionneront
sous un système féodal, puis au moyen âge,
retour à la monarchie ; s’en suivra la Révolution, la terreur, la
démocratie à nouveau, l’Empire à nouveau, puis la monarchie à nouveau, la
démocratie (3 jours), puis encore la monarchie, qui succèdera à un Second
Empire…Les guerres, une, deux trois et quatre républiques totalement foireuses,
et enfin, la cinquième république. Cinquième république qui, si elle n’est pas
parfaite (rien n’est parfait en ce bas monde), est le moins pire des systèmes
que l’on n’ait jamais instaurés. Pour preuve, elle est source d’inspiration
pour toutes démocraties naissantes depuis. Évidemment, si De Gaule était un
génie politique visionnaire, rien ne pouvait empêcher qu’après son décès, des
atrophiés du cortex avide de pouvoir et de trucs qui brillent et font
« bling bling » (histoire de noyer son mal-être et la détestation de
sa personne dans des choses matérielles que les autres ne peuvent pas se
payer), bricolent à leur convenance la constitution, pour plus de pouvoir
encore, pour plus de libido donc, pour plus d’argent, et pour mieux servir ses
maîtres d’outre-Atlantique, confère la déconstruction du modèle social Français
tel que De Gaule et ceux dont il s’était entouré, Malraux, Debré, Peyrefitte notamment (on est loin des
Fréderic Mitterrand, Christine Lagarde et Brice Hortefeux), l’avaient conçu ; confère la
proposition d’aide à finir le boulot en Irak pour laver l’affront du
« non » de 2003 ; confère le ralliement à l’O.T.A.N. ;
confère la mise en place, à travers une réforme des retraites bidon, d’une voie
royale pour les retraites privées basées sur des fonds de pension telles que
celles proposées par Malakoff Médéric
(dont Guillaume Sarkozy, frère du président, est le patron en France)… Non,
malgré tous les verrous que Charles De Gaule avait envisagés (conseil
constitutionnel…), rien ne pouvait empêcher, après son décès, que des hommes de
paille (en herbe aurait dit Coluche ;-P ), ne se servent de nous, et ne se
servent tout simplement. Mais tout de même, à y réfléchir, puisque vous semblez
résolu à voir le côté négatif de la situation, notre système n’est-il pas le
moins pire des pires ? Je pense que si. Pour vous en convaincre, je vous
propose deux petites choses bien riches d’instructions, à n’en point douter.