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Commentaire de Gonzague

sur Anthrax revisité (2/2) : le FBI a-t-il coincé le mauvais gars ?


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Gonzague Gonzague 4 avril 2011 08:56

« Si une personne seule peut avoir un avis partagé sur un sujet ou un autre sans forcément s’arrêter sur un consensus personnel, oseriez-vous prétendre qu’une association de personnes pourrait en obtenir un sur un sujet aussi compliqué que celui du 11/9  ? »


Tout le problème est là je pense, c’est la raison pour laquelle je ne m’attarderais que sur ce point (et aussi parce que j’ai d’autres chats à fouetter)

Le sujet est suffisamment trouble ( mais pas forcément complexe) sans que vous inventiez des scénarios alternatifs totalement farfelus dans lesquels des milliers de complices participent directement au meurtre de 3000 de leurs concitoyens. 
Vous inventez une complexité supplémentaire à cette histoire. Je vous explique : 19 personnes achètent 19 billets d’avion, pour la plupart très chers, en première classe. Peu après le décollage, les 19 répartis dans 4 avions prennent le contrôle des appareils et les dirigent vers des symboles de la puissance économique, politique et militaire des Etats-Unis. 
C’est simple, c’est efficace, ca marche. Un plan, plus il est complexe, moins il a de chances de fonctionner. Le Watergate, c’était extrêmement simple, et pourtant ils ont échoué. 

Deux choses sont essentielles dans cette histoire, choses toujours non éclairicies officiellement. (en fait on le sait très bien, mais bon, si vous ne voulez pas le savoir, c’est votre problème)

1. Se procurer deux visas lorsque l’on figure sur une liste de potentiels « terroristes », d’accord, l’administration est très lourde, on ne peut pas tout vérifier, le nombre de visas fournis à la va-vite avant 2001 était conséquent. D’autant que les USA ne s’étaient jamais vraiment fait attaquer sur leur propre sol (sauf en 1993, mais les poseurs de bombe étaient déjà sur le sol américain). 5 c’est déjà plus dur. Mais 19 ? Où sont les connivences ? A quel niveau y a-t-il eu défaillance ? L’Arabie Saoudite (15 des 19 pirates de l’air étaient Saoudiens) étant un super bon copain d’amitié des USA, jusqu’où celle-ci, à un très haut niveau de l’état, a donné un coup de pouce pour l’obtention des « sésames » ? Mais voilà, les USA ne peuvent pas prendre le risque de dévoiler ce genre de choses étant donné l’importance de la péninsule Arabique. D’où le refus d’une enquête approfondie, refus que Reopen, dans sa visoin primitive et binaire, lit comme un aveu tacite de complicité directe dans les attentats. 

2. Le financement, tout simplement. La plupart des pirates de l’air ont vécu et voyagé plusieurs mois aux USA. Ils ont pris des cours de vol, lecons très onéreuses. D’où vient l’argent ? Ils étaient étudiants ou sans emploi, qui a financé leur séjour, leurs cours, leurs logements ?

Et ces questions, vous les passez allègrement sous silence, ou si vous les mentionnez, ce n’est qu’en apostille, comme si ces points étaient secondaires ; à croire que vous jouez volontairement le jeu de feue l’administration Bush. Car en cherchant de la nanothermite introuvable- sauf au Danemark-, en cherchant un missile au Pentagone, en cherchant je-ne-sais-quoi je-ne-sais-où, en proposant des scénarios sans queue ni tête, totalement incohérents, illogiques au possible, historiettes sympathiques et sexy mais qui impliquent la complicité directe de la moitié de la population de Manhattan, de Washington et d’Arlington, sans parler des ouvriers, des pompiers et de la police de New-York, vous laissez les points essentiels en arrière-plan.

Non sincèrement, vous bossez pour la CIA, c’est ca ? En tout cas ca m’en a tout l’air. (Je plaisante à moitié)

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