L’immense majorité des hommes et des femmes n’y ont pas recours.
Dans la définition stricte du mot prostitution, oui. Mais que dire d’une femme qui est « attirée » par un homme parce qu’il a une grosse voiture, ou qui l’épouse parce que son salaire est correct ?
Attention, si les hommes pouvaient gagner de l’argent avec le sexe, directement (prostitution) ou indirectement (dans un couple, le plus souvent en parlant d’amour pour masquer la triste réalité), ils seraient bien plus nombreux à se prostituer que les femmes.
Bref, la grande maladie de notre époque, c’est, bien loin d’une quelconque forme de libération prétendue, une soumission sans limite à l’argent, seul objet de désir de tous ces humains égoïstes. Parce que l’argent achète presque toutes les femmes pour un homme (il n’y a guère que les moches qui ne se vendent pas parce qu’elles ne peuvent pas se vendre : ça leur donne leur fierté), parce qu’il permet de faire grandir ses enfants sans souci et de se « décorer » telle qu’il se doit selon l’époque pour une femme (encore que les pseudo-hommes d’aujourd’hui soignent presque autant leur chevelure, leur visage et leurs fringues que les femmes).
Je sais qu’il y a des femmes désintéressées, mais elles sont très très dures à trouver. Perso, draguer en maillot de bain à la piscine (même en étant plutôt bien fait) ça ne marche qu’avec les filles sans intérêt car ultra-superficielles (donc ça ne marche pas quand on est sérieux) : les filles sérieuses (souvent coincées) et possiblement désintéressées vous cataloguent immédiatement comme un dragueur même si ce n’est absolument pas le cas. Non, le seul espoir pour rencontrer une femme désintéressée, c’est de la connaître par chance pour une raison indépendante de votre volonté (et quand on est ingénieur, cela ne peut pas être sur le lieu de travail, car on ne peut pas démêler les bonnes comédiennes intéressées des sincères désintéressées). Bref, vous l’aurez compris, ceux qui cherchent autre chose que le fric dans ce monde sont bien seuls et c’est finalement préférable. Mais cela prouve aussi une chose, c’est que les femmes ne sont absolument pas libérées : les sérieuses choisissent uniquement dans leur entourage car trop coincée pour pouvoir se risquer, les pas sérieuses se croient libérées alors qu’elles ne sont que superficielles.