Bonjour,
Le probème du nucléiaire se résume selon moi à deux questions :
- comment éviter le risque de dérapage dans les centrales ?
- comment se débarasser de façon « verte » des déchets ?
Nous sommes dans une zone peu sismique, excepté certaines zones qui n’atteindront pas le niveau de Fukushima.
A priori, ce qu’il faut, c’est renforcer -oui, il faut investir- la protection contre ces risques. Il ne faut pas arrêter les centrales, il faut les rénover vraiment et renforcer les mesures de sécurités.
Par exemple, si la capacité de résistance est assurée pour un risque sismique de 5 sur l’Echelle de Richter, alors il faut les augmenter à 9. De même, si la capacité de résistance de la coque des centrales est d’un avion en feu arrivant à 200 km/h, alors il faut la renforcer pour qu’elle résite à conq avions contenant autant de bombes.
Tout cela, ce sont des chiffres évidemment donnés en gros.
Ensuite, pour le second problème, je pense qu’il faut trouver une solution, et vite. Puisqu’on investit dans le durable, autant penser la conciliation avec les déchets, car en soi, l’électricité n’est pas polluante, ce sont les déchets produits. Comme toute entreprise, comme pour l’industrie automobile, il faut y penser, et investir, pas arrêter du jour au lendemain les choses. Cela paraît évident pour l’auto, pas pour le nucléo.
Quant aux incidents, ils ont été relatés, et les experts les connaissent. Je ne dirai pas que rien ne nous est cachés, et que TEPCO par exemple a été totalement transparent, mais quelle industrie prolifique et potentiellement dangereuse l’est ?
Les Allemands ont décidé la solution de la non solution dans le nucléaire. Moi j’y vois si on y pense mieux, et vite.
Du reste, je demeure d’accord sur les dangers que vous citez, bien que je les vois comme « solutionables » - oui, le terme m’a plus sur le coup-.
Bonne journée.