Comment se décrédibiliser en beauté ! L’auteur écrit au 5è §, je cite : « Cette vision appartient à une tradition française de la création »spontanée« de l’argent. Sous l’Ancien Régime, les caisses royales étaient souvent vides et les historiens affirment que les dettes du trésor royal sont une des causes principales de la Révolution Française. Deux épisodes fameux montrent pourtant bien que l’argent »ne s’invente pas".
Curieux amalgame entre la révolution française était la création monétaire !
Pour le reste, je rejoins les commentaires notés positvements.
Juste pour le fun, je voudrais relever celui-ci, de kaplan : « les cadeaux aux entreprises » c’est comme quand un braqueur ne vole que la moitié du contenue du coffre : on dit qu’il fait un cadeau à la banque…"
@ kaplan : Dans ce qui permet la plus value réalisée par les entreprises, il y a l’utilisation de l’infrastructure qu’elles utilisent et qu’elles ne paient pas autrement que par les prélèvements. Imaginez vous une entreprise dans le désert, devant elle même créer cette infrastructure, gérer le capital humain qu’elle emploie, de la naissance à la mort. Faites les comptes !
Le pillage du Trésor public organisé par les vautours capitalistes est favorisé par les politiques félons qui empruntent sans compter pour alimenter cette curée obscène et criminelle. Comble dans l’ordure, ils prennent prétexte de l’endettement des Etats pour ruiner toute vélléité de protection sociale et de politique à long terme.
Après avoir pourri la moitié de l’Etat par la redistribution à l’envers qui mène au chaos, ils ont entrepris d’en jeter la partie saine, la redistribution porteuse de progrès. Mais ceux-là n’ont que faire de la France et des Français : ce sont les agents de l’étranger, leurs lobbyistes et leurs idiots utiles.
Bis repetita placent : « »De quoi Ubu est-il fondamentalement la figure ? Du despote parasitaire. Avant l’Etat fiscal, il y a eu la servitude féodale… et après lui il y a la prédation actionnariale. …Quelle est la puissance despotique d’aujourd’hui qui soumet absolument le corps social et le laisse exsangue d’avoir capté la substance de son effort ? Certainement pas l’Etat social – dont on rappellera au passage qu’il restitue en prestations collectives l’ensemble de ses prélèvements… – mais le système bancaire-actionnaire qui, lui, conserve unilatéralement le produit intégral de ses captations.« » (Frédéric Lordon)