+33% : C’est la hausse depuis janvier 2008 du nombre de chômeurs inscrits dans les catégories A, B, C, c’est-à-dire des demandeurs d’emploi tenus de faire des actes positifs de recherche de job. En près de quatre ans, cette catégorie s’est gonflée d’un peu plus d’un million de personnes.
+57% : C’est la hausse du chômage pour les plus de 50 ans depuis janvier 2008. Certes, le chômage des jeunes est une plaie en France. Mais ce sont les seniors qui ont le plus souffert de la détérioration du marché du travail et des plans de réduction des effectifs dans les entreprises.
453 jours : C’est l’ancienneté moyenne des demandeurs d’emplois inscrits à Pole Emploi. En janvier 2008, elle était de 412 jours. Le chômage de longue durée (plus d’une année d’inscription) touche 38% des inscrits, contre 32% il y a quatre ans. Le nombre de demandeurs d’emploi inscrits depuis plus de deux ans a progressé de près de 27% au cours des douze derniers mois.
21% seulement des sorties de Pole Emploi concerne des chômeurs qui ont retrouvé un job. Une part extrêmement faible qui illustre du faible dynamisme des recrutements. Les radiations administratives représentent 10% des sorties à Pole Emploi : elles ont bondi d’un peu plus de 7% en un an.
-16% : C’est la baisse depuis janvier 2008 du nombre d’offres d’emplois durables (c’est-à-dire d’une durée supérieure à 6 mois) reçues à Pole Emploi. La précarisation du marché de l’emploi s’accentue encore. En un an, les propositions de job « occasionnels » (d’une durée inférieure à un mois) ont grimpé de 4,7%.
source :
http://lexpansion.lexpress.fr/economie/les-chiffres-noirs-du-chomage_261299.html