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Commentaire de HELIOS

sur Chili : Camila Vallejo en Europe


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HELIOS HELIOS 14 octobre 2011 15:28

... au dela des mots et des phrases, ce qu’est actuellement l’education au Chili est le rêve ultime de Sarkozy et sa bande : le tout commercial, le tout payant !

Pinochet en son temps n’a pas fait que des morts, il a aussi tué une societe.

Aujourd’hui l’education publique est insignifiante, d’une qualité au dessous de tout malgré les efforts immenses des enseignants. Beaucoup de familles recourent a l’enseignement privé allant jusqu’a se priver de manger pour payer léquivalent d´un smic mensuel (local) par enfant..
Ils s’endettent, ils sont completement pris a la gorge, ils doivent alors accepter tout et n’importe quoi pour survivre. il est courant de voir des femmes fabriquer des empanadas (chaussons a la viande) et en vendre une dizaine pour gagner de quoi acheter du café... d’autres vendent les citrons qui poussent dans les jardins, les services entre familles sont devenus payants etc...

C’est ça la societe oú rien n’est gratuit, oú la solidarité nationale n’a pas droit de cité, oú c’est l’entreprise qui dirige tout, de la creche au cimetiere... plus rapidement pour les uns que pour les autres !

Les etudiants ont raison, ils veulent que l’etat assume ses devoirs, ils ne demandent que ce qui est du a un peuple : la sécurité, la santé, l’éducation et le travail.

Les etudiants chiliens doivent recevoir tout le soutien possible. Il nést pas normal de demarrer dans la vie par une dette remboursable en 7 ans pour ceux qui ont pu emprunter ou se limiter a vendre des cigarettes et des bonbons dans la rue pour ceux qui n’ont pas pu.

Même si cette petite gamine est manipulée, il est tres important pour nous européens de savoir que ceux qui sont les plus fragiles ont encore un peu de dignité et surtout des c... pour se revolter,. nos jeunes en France acceptent tout, comme leur parents, c´’est une honte... nous ne sommes PLUS dignes de ce que nous representions avant, il n’est pas vrai que le monde qui change doit accepter l’innacceptable.

Désolé, j’ai mis moi même en jeu mon avenir en 1968... oû sont ils nos successeurs ?


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