Le moyen simple et économiquement neutre de renflouer les banques défaillantes consiste à les recapitaliser tout en exigeant qu’une partie des profits engrangés ( par exemple 30 % pour rester dans des limites raisonnables ) servent à racheter une partie de leurs actions équivalente à la recapitalisation et de les détruire le tout sur une période sufisamment longue pour que ce soit supportable et que cela ne crée pas d’inflation ( argent créé et puis détruit quand il a été transformé en actions rachetées par l’émetteur).
A partir du moment où ce principe serait accepté par la BCE les banques retrouveraient leur bonne santé financière et pourraient donc investir dans des emprunts étatiques Européens à des taux inférieurs à ceux du marché et donc toute cette crise ne serait plus qu’un mauvais souvenir bien que les Etats devraient malgré tout revenir à plus de sobriété en matière d’emprunts ne fut ce que pour ne pas être trop vulnérable face à des créanciers étrangers.
Evidemment, les profits bancaires ne seraient plus mirobolants mais il vaut mieux un peu de profit durable ( et donc un secteur bancaire viable ) que de gros profits à court terme menant à des catastrophes financières difficilement gérables.
L’illusion de profits financiers durables à deux chiffres est en train de disparaître au profit de la réalité.