Je reviens sur ce point :
« la mortalité par cancer du sein des femmes pouvant en bénéficier a en effet baissé de 1 % par an dans les régions danoises où il avait cours. Mais la baisse était de 2 % par an dans les zones non concernées par le dépistage. »
On se résume : avant dépistage, par exemple, 100 morts par cancer du sein. Après campagne de dépistage seulement 99. Ce n’est déjà pas brillant, en regard du stress engendré et des sommes colossales investies.
Mais sans dépistage, il n’y en aurait eu que 98. Non seulement le dépistage n’a servi à rien, mais il a tué une femme de plus que si on n’avait rien fait. Ou alors je ne sais pas lire.
J’aurais pu être le troisième généraliste à ne pas signer, si on m’avait consulté. Il est vrai que je n’ai, moi, aucun intérêt financier dans l’affaire, et une méfiance grandissante envers les radiations ionisantes, les vaccins, la Haute Autorité de Santé, l’Affsaps, l’oms, la fda, et tous ces vendeurs de mort, souvent plus ignorants que vénaux (mais pas sûr).
Je n’ai aucun doute que les générations à venir nous jugeront aussi stupides et malhonnêtes que les Diafoirus de Molière, dont nous nous gaussons tant.