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Commentaire de jack mandon

sur L'équipier...sentiments croisés du bout du monde


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jack mandon jack mandon 24 avril 2012 13:46

En définitive, il a toujours était de bon ton de railler le passé,
dans la jeunesse l’on se sent éternel...dans la vieillesse aussi le saviez vous

Dans un registre d’humour qui traduit néanmoins le décalage culturel de l’époque,

Brassens, l’anarchiste sympathique mettait en difficulté Corneille dans « Marquise »


Les trois premières strophes sont reprises


Marquise


Marquise, si mon visage

A quelques traits un peu vieux,

Souvenez-vous qu’à mon âge

Vous ne vaudrez guère mieux


Le temps aux plus belles choses

Se plaît à faire un affront

Et saura faner vos roses

Comme il a ridé mon front


Le même cours de planètes

Règle nos jours et nos nuits

On m’a vu ce que vous êtes

Vous serez ce que je suis


Et là, l’humour d’un autre temps, l’évidence réaliste qui n’est pas sans rappeler le Carpe diem d’Horace, ce qui signifie que tout existe depuis toujours, Tristan Bernard le malicieux

jouisseur d’ajouter, à travers Georges Brassens, la chute inattendue,


Peut-être que je serai vieille

Répond Marquise, cependant

J’ai vingt-six ans, mon vieux Corneille

Et je t’emmerde en attendant


Corneille / Tristan Bernard

<<(1961
- Les trompettes de la renommée, 10)
>>

Avec toute ma sympathie




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