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Commentaire de Loatse

sur L'Occident voué à la puissance et au totalitarisme ?


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Loatse Loatse 9 juillet 2012 12:32

Bonjour Bernard

Vous dites :

 Chercher un ennemi ailleurs alors que la menace est à l’intérieur...

L’un n’exclut pas l’autre à mon avis... 

Economiquement, socialement, culturellement parlant dans cet esprit d’ouverture qui ne pourrait être que positif si, attachés à notre socle commun. Si nous étions capables de faire la part des choses entre les apports bénéfiques à nos sociétés et ceux qui ne le sont pas, nous nous épargnerions bien des tracas...

Attachés à rien finalement, allant jusqu’à renier ce que d’autres peuples revendiquent avec une légitime fierté, nous voilà ballotés au gré de tous les vents, de toutes les influences sans plus nous questionner sur ce que nous voulons... N’ayant plus rien à transmettre puisque cultivant cette haine de qui nous sommes avec nos spécificités historiques, religieuses, culturelles etc... Allant jusqu’à banaliser la violence qui, je le crois, prend sa source dans ce renoncement...

Notre « puissance » ne repose finalement que sur la technologie utilisée de plus en plus à mauvais escient, destructrice plutôt que constructive, plutôt que de chercher à transmettre nos connaissances, notre savoir tout en empruntant aux autres civilisations ce qui peut nous enrichir intellectuellement et non pas se substituer à ce que nous nous entêtons à annihiler...

La « maison » se construisait ainsi au fil des siècles non sans heurts car parfois il nous fallait déconstruire plusieurs étages pour les rebâtir, mais bon an mal an, cela prenait forme..

C’est alors que (mais quand cela s’est il produit ?), les fondations furent déclarées malsaines, dangereuses, susceptibles de déstabiliser l’ensemble,.. nous décidâmes donc de les raser...

Voici à quoi ressemblent nos sociétés occidentales aujourd’hui.. à une sorte de cube en legos posé tel quel sur le sol , balayé par les vents jusqu’à ce qu’une bourrasque plus puissance que les autres n’en vienne à détruire le fragile édifice..

La nature ayant horreur du vide, elle comblera rapidement celui-ci... et c’est alors que, sortant enfin de notre léthargie, nous nous écrierons : « ceci ne nous convient pas ! »


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