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Commentaire de olivier cabanel

sur Robespierre, le mal aimé


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olivier cabanel olivier cabanel 4 mai 2013 11:53

au péripate

vous nous ressortez la guillotine, en faisant l’amalgame avec d’autres millions de morts.
sauf que, contrairement à ce que vous écrivez, on a fait porter le chapeau de 1876 têtes coupées à Robespierre, puisqu’il passait pour le numéro 1 du pouvoir...
c’était surtout pour le diaboliser, et se débarrasser de lui.
dixit guillemin....si vous avez pris le temps d’écouter la totalité de sa conférence ?
mais bizarrement j’ai des doutes.
 smiley
comme je suis sympa, voila un extrait de la conférence de Guillemin :
Nous, maintenant à la distance où nous sommes, nous faisons des distinctions formidables entre un MIRABEAU ou un MARAT par exemple. Mais les braves gens de Paris voyaient ça grosso‐modo : il y avait les amis du peuple et les ennemis. Un homme comme DANTON, comme MARAT, comme ROBESPIERRE, comme MIRABEAU, tout cela c’était pareil. C’était la bonne gauche quoi, les amis du peuple. Alors si on voit les républicains qui s’entretuent, il y a de quoi “glacer la Révolution”, c’est le mot que va employer SAINT‐JUST... Eh bien ROBESPIERRE s’est dit : “il faut quand même le faire”.
Le 5 avril 1794, on guillotine DANTON et ses camarades. ROBESPIERRE est prostré. Alors comme il voit que c’est fini, enfin qu’il a l’impression que, ou bien on va le tuer, ou bien la fièvre qui est en train de le miner va l’emporter, décide de mettre les bouchées doubles, c’est‐à‐dire de vider le fond du sac, c’est à dire d’expliquer aux gens de la convention son idée derrière la tête.

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