• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de Icks PEY

sur Lettre piègée dans l'univers de la tauromachie


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

Icks PEY (---.---.178.24) 30 mars 2006 02:04

Qu’est-ce que je propose ??

Mais tout simplement de mettre en valeur les traditions et cultures populaires qui respectent les hommes et qui ne les incitent pas à se réjouir d’actes de torture et de barbarie. Personne ne me fera croire qu’harponner un taureau relève d’un acte d’amour et de respect. Idem pour le fait de planter des banderilles dans les muscles du cou du taureau. Et je ne parle pas des mauvais toreros qui ratent le coup sensé être fatal.

Les traditions populaires régionales sont suffisemment riches pour exister par autre chose que la souffrance d’un animal. Les bretons, les corses, les alsaciens, les savoyards bref ... toutes les identités régionales ont su traverser les siècles sans avoir besoin de saigner des bêtes dans des arènes. Prenez donc le soin de fouiller ce qu’il y a de noble dans votre culture plutôt que de vous satisfaire de ce qu’il y a de malsain.

Et puisque je vous vois venir, laisser moi anticiper deux points que vous ne manquerez pas d’avoir à l’esprit :

- je trouve cynique de dire que ce supplice organisé permet de sauvegarder l’espèce en question. Cela revient à dire qu’on ne maintient un espèce avec la vocation exclusive de se faire charcuter lors d’un spectacle : c’est un peu spécial comme acte d’amour de cette race animale ! Si vous aimiez vraiment ces bêtes, vous les metteriez dans des réserves naturelles : le race de taureaux dont vous parlez n’a pas besoin de vos corridas pour survivre (sic !) : elle n’a pas besoin de gens comme vous, mais elle a surtout besoin d’espace. Et au pire, si les réserves naturelles ne sont pas possible, restent les parcs animaliers et autres zoos.

- concernant le circuit économique que la tauromachie alimente : n’allez pas essayer de nous faire croire que de mauvaises pratiques deviennent bonnes car elles alimentent un tissu économique. Avec ce type de raisonnement, Bordeaux et Nantes seraient encore des villes négrières. Lorsqu’une pratique est objectivement contraire à l’éthique, aucun argument, surtout financier, ne doit justifier son maintien. Il y a bcp d’activités qui sont lucratives, mais contraires à une certaine éthique !

Bien cordialement,

Icks PEY


Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès