Comme rien n’est jamais acquis, et que là dessus nous édifions un système croyant nous faire échapper à la mécanique physique, on va évidemment vers un os (et même plusieurs ).
Mais entre un système entretenant les leurres que nous avons en tête, et une réalité allant son bonhomme de chemin, je fais vite mon choix...
Alors alimenter par mon travail, que ce soit les caisses de retraites, le système artificiel mis en place par nos propres moyens, ou l’augmentation démographique à laquelle nous soumettons l’environnement ambiant ne peut que conduire aux mêmes perpétuels résultats pouvant se résumer à ça : fausser l’équilibre réel.
Il est devenu difficile de faire marche arrière vu le mouvement engagé, et dont les gouvernements entre autres se font les vertueux défenseurs au nom d’une logique singulière. Mais je me dis qu’il faut quand même être peu perspicace pour croire que la retraite (par capitalisation ou répartition quand toutefois elles existent, ce qui n’est pas le cas partout, loin de là même) va nous sauver de quoi que ce soit. Et comme d’habitude, le grand gagnant sera le Système Artificiel, poursuivant sa logique de croissance au point de représenter un facteur déstabilisant menaçant la cohérence naturelle dont nous restons issus !
Et pour finir, parfois me dis-je que bien qu’intelligents, nous n’en faisons pas grand chose d’harmonieux avec la nature restant notre seul habitat, et que les générations suivantes « récupéreront » bien plus qu’un quelconque crédit (ou déficit, c’est selon) artificiellement créé, reposant en outre sur l’activité que
nous générons... Pour ma part donc, mieux vaut s’attendre à la rigueur des règles naturelles inévitables et bien tangibles, que compter sur des mécanismes financiers censés nous tirer d’embarras ! Au contraire d’ailleurs, ils nous mettraient plutôt une épine dans le pied... pour qu’en définitive, nous soyons toujours mécontents de notre lot
...
La retraite reste une éventualité, et pour ma part, je ne m’attends à aucun miracle. Pour le moment, je fais mon boulot. Quant à l’avenir, que sais-je si un clash financier ne va pas anéantir nos fragiles constructions ?
Salutations