A NEPSIS..
La structure du site, ou un bug, ne me permettait pas de répondre à la suite directe de votre intervention.
En premier lieu je tiens à vous apporter tout mon soutien moral suite à ce drame que vous subissez maintenant, mais je sais très bien que rien ne peut calmer votre souffrance. Ce n’est pas la place de nos enfants de disparaitre avant nous, et on se sent tellement coupable (à tort), que c’en est encore plus douloureux.
Vous dites que votre fils « se disait bipolaire », Non !, on lui a dit. Mais il se sentait mal et a cru les personnes habilitées à lui asséner ce diagnostic. L’était-il ou non, il faut voir dans l’histoire familliale si des personnes ont été atteintes des mêmes symptômes, s’il y a eu des suicides réussis, quelle est sa propre histoire et l’alternance des symptômes caractéristiques de la vraie maladie bipolaire.
Quel traitement prenait-il ? Depuis combien de temps ?
Alors que ce qu’on appelle maladie bipolaire était connue depuis l’antiquité, sous des noms divers, ce terme englobe actuellement dans l’esprit d’une majorité de mes confrères tous symptômes décrits par le patient. Un certain labo a, depuis des années, distribué aux Psychiatres un ordinateur portable avec un logiciel qui fait le diagnostic à leur place. Et dans plus de 90 % ce diagnostic est évoqué. Vous ne pouvez pas imaginer la puissance financière et de persuasion de ces labos (que je ne citerai pas).
Oui, je suis Psychiatre, et ce n’est pas une tare, et je connais bon nombre de mes confrères qui oeuvrent pour le bien de leurs patients, quite à faire un burnout. Mais il y en a des mauvais, comme dans toute profession, et votre fils a peut-être été une victime de cette incompétence.
Maintenant, pour vous, c’est tout à fait normal que la colère l’emporte, c’est signe d’un bon équilibre mental. Mais sachez que vous ne pourrez rien contre les Psy qui ont suivi votre fils ni contre ces labos vendeurs de mort. N’en faites surtout pas une fixation car elle vous entrainerait vers l’épuisement, même si vous pensez que vous le devez à votre fils.
Vous pouvez me contacter à [email protected]
Encore tout mon soutien, mais sachez une chose importante, c’est que votre fils souffrait terriblement (la souffrance psychique est maintenant la seule à entrainer le suicide), et maintenant il ne souffre plus. Pour moi il est dans un autre monde, mais cela n’engage que ma propre croyance.