Quelque chose me trouble dans l’objectif de 80% d’étudiants qui obtiennent le bac.
Lorsque je suis entré au lycée, j’ai découvert que le programme du bac S, anciennement C et D, avait été allégé, notamment avec la disparition des démonstrations en mathématiques. En approfondissant la question, j’ai découvert que les matrices étaient enseignées en seconde environ trente ans plus tôt alors que maintenant, c’est en DEUG.
Donc deux choses apparaissent : le niveau du bac a, objectivement, baissé ; de plus les effectifs de l’éducation nationale ont augmenté ; on se rend compte, paradoxalement, que le niveau des élèves a diminué, alors que les moyens ayant augmenté, ils devraient avoir mieux été suivi et donc avoir mieux réussi. Il semble que ce ne soit pas le cas.
Il y a comme qui dirait un problème et à mots couverts certains enseignants pointent du doigt, non pas leur ministre ,mais les syndicats d’enseignants (et pour cause, quelque soit le ministre, le problème des programmes incohérents demeure, ce qui est cohérent avec le fait de les conseillers placés, semble-t’il par les syndicats, eux restent en place lorsque le ministre change)...
Il y a comme qui dirait un problème de représentativité syndicale, est-ce une surprise, pas vraiment si l’on regarde les autres syndicats qui végètent à 8-10% a mieux de représentatitivité. Virez/changez les syndicats, donnez plus de latitude d’action aux enseignants (ie plus de transversalité, avant même la question des moyens) et peut-être verrons-nous une amélioration. Je gage qu’il serait peut-être aussi pertinent de se pencher sur les questions administratives, la paperasserie semble aussi avoir augmenté plus rapidement que les effectifs.