Le Christianisme, dès sa création, appelle à l’abolition de la propriété privée.
L’Acte des apôtres appelle chaque chrétien à vendre tout ce qu’il possède pour ensuite partager ce qu’il a avec tous les autres chrétiens.
Saint Augustin va théoriser cela pour expliquer qu’il s’agit du process principal pour faire descendre la Jérusalem Céleste sur Terre (l’objectif du Christianisme : qui est à 100% politique). Se faisant, il conceptualise la Monarchie Absolue de Droit Divin : un État dans lequel personne ne possède rien, à part le monarque, qui redistribue à chacun selon ses besoins.
« Comme il est dit dans l’acte des apôtres, que nul n’est plus rien en propre, que tout soit mis en commun, et que chacun ai selon ses besoins »
Saint Augustin, la Cité de Dieu
Cette formulation sera reprise dans le Programme du Gotha, que Marx a très sévèrement critiqué. Il s’agissait d’un acte de propagande : à une époque où les prolos ne savaient pas lire ou à peine, et allaient tous à la messe, ça permettait de marquer les esprits. Mais Marx lui-même a critiqué cette formulation. Cette idée d’un pouvoir centrale qui possède tout à la place des autres : Marx s’est battu contre. Il a accepté de faire une petite concession en disant « boh allé, ptet un tout petit peu au début » (la dictature du prolétariat) : il n’aurait jamais du.
Le Communisme, matérialiste, hérité des luttes sociales du 19ème siècle, de la commune : ce n’est pas la REdistribition, c’est la mise en commun du contrôle de l’appareil de production.
Pour la petite histoire, le seul État ayant appliqué les principes de Communisme Monarchiste à la Saint Augustin, c’est l’Empire Inca...