NABUM ,
je ne sais pas très bien à qui je m’adresse mais puisque les pseudo(-nymes ) sont eux aussi à la mode ,allons y !
UN MONDE MUSICALE à la fin de votre article . est ce bien nécessaire ?
Du Bellay et la Pleîade :défense et illustration de la langue française .
précision :je n’ai jamais étudié la langue anglaise .
mes études, (c’était mon choix respecté par mes parents (merci à eux) ,sont assez simples . allemand en première langue vivante ,latin ,grec, et occitan en deuxième langue .
bref ,un bac section A1 passé en 1970 .
comme vous (et depuis longtemps ) ,je note les utilisations de la langue anglaise dans presque toutes les occasions et ce qui ,il y a quelques années encore n’était qu’un étonnement ,devient maintenant un net agacement .
D’ AUTANT PLUS qu’il semble (selon des anglophones et anglophiles autour de moi ) que cet Anglais ne se transforme souvent en YAOURT linguistique débité sur les ondes des médias nationaux .
TOUTES LES LANGUES sont belles si elles contribuent à ce qui est leur objectif premier qui est ,selon moi,l’échange pour autant que locuteur et auditeur en partagent la connaissance même minimale .
mes enseignants ,mes maîtres que je remercie, avaient le souci constant de s’adresser à nous tous dans une langue et un vocabulaire qui paraissent sans doute à certains maintenant désuet voire obsolète .
LES MOTS étaient choisis ,la syntaxe rigoureuse et nous accédions de ce fait à des connaissances (il me semble) qu’ils nous transmettaient avec patience et que nous accueillions avec respect .
pour autant ,ce qui nous était transmis pouvait, sur le champ, faire l’objet d’explications ,de développements parfois illustrés d’anecdotes et de débats pourvu qu’ils soient argumentés .
une langue est d’abord un moyen de communication orale et de ce fait nécessite une bonne audition . QUEL ELEVE EN 2015 a bénéficié d’une visite médicale ? peu certainement ! et la vue quand on souhaite passer de l’oral à la lecture( puis à l’écriture ou même simultanément) ?
quand nous nous exprimions en classe ,( ou ailleurs dans le pensionnat) ,il existait une exigence : trouver les mots justes et compréhensibles . plusieurs camarades étaient étrangers ,originaires des quatre coins du monde (certains m’ont même donné l’envie de découvrir leurs pays ).
pour obtenir la compréhension de notre enseignant ,il est assez clair qu’un certain calme était demandé .
quels sont à l’heure actuelle les niveaux de langue pratiqués ? TANT PAR LES ENSEIGNANTS QUE PAR LES ELEVES . le niveau d’exigence ,quel est il ?
pour la lecture ,pour y accéder (il y a, en France, plus de 5 millions d’illettrés !) ,tous les moyens ;tous les supports sont valides ,selon moi .
la bande dessinée comme le formulaire administratif en expliquant bien sûr leur nature et leur utilité .
j’ai été successivement enseignant en Français ,puis chargé d’alphabétisation puis je me suis spécialisé dans la lutte contre l’illettrisme . l’ensemble représente 35 ans .
EN GUYANE , j’ai découvert le créole et la créolité , nommé ensuite instituteur chargé d’alphabétisation dans un camp de réfugiés H’monghs laotiens (qui n’ont pas de langue écrite ) .
je suis heureux de constater que notre langue est revendiquée comme une richesse par beaucoup d’amis (francophones et bien plus encore) en Afrique ,en Asie et que nos amis d’outre- mer et d’outre- Atlantique en sont des vigilants gardiens .
la critique de « franchouillardise » que j’ai lue dans un message sur ce site me plait assez .
C’EST UN FAIT : NOTRE LANGUE permet la création de tels mots de même que je revendique parfois le droit de dire que certains sont peut être passés par la « bêtième ,la connième et l’asinième » .
merci pour votre article .
au plaisir de vous lire !