@Elliot
Au risque d’opérer un révisionnisme historique qui déclencherait l’hilarité générale, il est évident aux yeux de tous que le Front National fut le parti qui, ces trente dernières années, fut le plus diabolisé, le plus ostracisé de tout l’échiquier politique.
Il fut de loin, il fut le seul à subir avec tant de hargne, avec tant d’insistance, aussi systématiquement, le courroux des médias à la botte de leurs mandants oligarchiques. Pas seulement des médias d’ailleurs, mais aussi de l’ensemble de l’intelligentsia politique et culturelo-mondaine, des loges affiliées, des groupes de pression communautarisme (je pense à un en particulier), des syndicats félons et des associations et officines pseudo-antiracistes sous perfusion de pouvoir politique, et instrumentalisées par ses marionnettistes.
Souvenons-nous simplement de la séquence brejnevienne, orwelienne, digne d’une République bananière, digne de la république française en réalité (du moins ce qu’elle est devenue depuis l’éviction de l’illustre Général par les mêmes forces), de l’entre deux tours présidentiel de 2002, où toutes les forces ci-avant nommées se sont coalisées dans un unanimisme remarquable et non moins éclairant afin de barrer la route au seul parti patriote et souverainiste alors encore en lice. Et il n’y avait rien là qui ne dû choquer la conscience de tous les véritables et sincères dissidents, habitué depuis des lustres à subir toutes les manœuvres et manipulations politiciennes de cette coalition en vue de conserver le(s) pouvoir(s).
Souvenons-nous aussi, anecdote qui en dit long dans une forme d’aveu coupable, que la présidente d’alors du plus puissant syndicat grand-patronal (le Medef) Mme Parisot, en violation d’un devoir de réserve à minima, pris fait et cause moyennant la sortie d’un brûlot violemment à charge lors de la dernière campagne présidentielle contre la présidente et candidate du Front National, et contre nul autre. Et surtout pas contre le faux révolutionnaire Mélenchon, faux nez des intérêts de l’oligarchie, trop heureux de se découvrir un allié objectif de choix dans sa lutte à mort afin d’annihiler les défenses immunitaires du peuple français, et le livrer pieds et poings liés à la submersion migratoire, et finalement à sa dissolution mondialiste.
Ainsi, sauf à croire que les mass-médias, et à travers eux le grand capital qui les détient sans exclusive (hormis la télévision et les radios d’Etat, mais dont chacun comprend bien vu le degré de cooptation et de compromission entre ces différentes sphères que cela revient finalement au même), réciteraient eux aussi, aujourd’hui comme hier, leur partition, leur complainte « antifasciste » avec une sincérité touchante ; sauf à imaginer que l’oligarchie serait le fer de lance de cette lutte, ce qui contrevient à toute les analyses marxisantes depuis les années trente, il faut donc logiquement en conclure que le véritable ennemi du Sytème dominant est celui que ce Système désigne, et nul autre.
Nouvelle contradiction béante qui achève de ruiner l’édifice idéologique de notre gauchiste sectaire (euphémisme), incapable même mis face aux plus simples et incontournables évidences historiques de comprendre les tenants et les aboutissants de la politique contemporaine, et de ses ressorts fondamentaux.