@Donbar. Presque vrai, mais seulement presque.
L’enjeu de l’idéologie patriotique et de l’idéologie républicaine est - comme les religions, ou du moins leur partie avouable - de structurer les Surmoi et les sentiments de solidarité dans des groupes bien plus vastes que le petit groupe tribal de nos ancêtres d’il y a plus de un ou deux millions d’années.
Cela dans un monde où depuis quelques dix mille ans, c’est la guerre qui est devenu le principal facteur de sélection des peuples, en concurrence avec les seules sélection sexuelle et sélection par l’aptitude au travail vivrier (chasse inclusivement), qui sont des sélections locales.
Il est donc fort malhonnête de reprocher à la République qu’elle tente d’élaborer et propager son idée de Surmoi collectif à l’échelle nationale. C’est bien une question de vie ou de mort. D’où les efforts des forces de mort, ou si vous préférerez des partis de l’étranger, pour ruiner le Surmoi collectif national et ici républicain, au profit de l’individualisme forcené, de la guerre sexiste, des communautarismes ingérables tels que l’islamisme, de la mise sous dépendance des stupéfiants, de la religion carbocentriste aussi catastrophiste que celle des témoins de géotruc, etc. La liste de ces folklores délirants et centrifuges est sans fin. Autant d’enzymes de lyse, comme celles des champignons.
L’auteur de l’article exige répétitivement le retour à la domination hégémonique de sa religion familiale, le catholicisme romain. Il retarde de plus d’un siècle. Son catholicisme romain ne fait pas le poids devant la force guerrière des islamistes. Eux ont un truc optimisé depuis l’origine, soit depuis les premiers khalifes, pour la guerre de conquête. Son aveuglement sectaire le fait partir en guerre contre le premier moyen de résister : la laïcité, surtout celle des athées, celle qui garantit le droit à s’extraire d’une secte ou d’une religion. Même de la vôtre.