@Fergus
Si le mot dictature vous chiffonne, on va dire chantage. Si les pays européens n’appliquent pas les réformes structurelles, c’est une amende de 0,2% du PIB, soit 4 milliards d’euros pour la France...
C’est la liberté du genre « J’ai un pistolet sur votre tempe, mais vous êtes libre de choisir.. »
Voici les derniers « gentils conseils » de la Commission européenne, en plein mouvements sociaux :
"
C’est ce qu’on appelle le “semestre européen”, un dispositif chargé
depuis 2011 de surveiller les politiques économiques et budgétaires dans
l’UE.
Dans les faits, ces recommandations régulières de la Commission
aux gouvernements des pays membres ont pour rôle de leur forcer la main
pour réformer leur droit du travail.
En février dernier, le semestre
européen critiquait par exemple un marché du travail français jugé trop
« rigide », dans lequel la protection contre les licenciements serait
trop élevée [1].
À nouveau, les prescriptions de Bruxelles transmises mercredi ressemblent à s’en méprendre à un argumentaire du plus dogmatique des néolibéraux.
Dans
le contexte actuel de chômage élevé, le coût du travail au salaire
minimum risque de freiner l’emploi des personnes peu qualifiées, dit la Commission.
Qui préconise de « veiller
à ce que les réductions du coût du travail soient pérennisées et que
les évolutions du salaire minimum soient compatibles avec la création
d’emplois et la compétitivité ». Traduction : que le salaire minimum n’augmente surtout pas."
Elle est pas belle, la démocratie dans l’ Union européenne ?