Asselineau : la France doit sauver son agriculture et ses agriculteurs.
" La politique agricole commune
promeut une course effrénée à la productivité et à la rentabilité, sans
considération des agriculteurs ni des consommateurs
La politique agricole commune :
- Met les agriculteurs français en concurrence déloyale avec ceux
d’États dont les normes salariales, sociales et fiscales sont très
inférieures à celles de la France ;
- Autorise des pratiques comme les OGM ou les farines animales qui
sont contraires aux souhaits profonds de la population et qui font peser
des incertitudes sur la santé des consommateurs ;
- Pousse les exploitations à grandir sans cesse, avec des objectifs de
rentabilité et de productivité maximaux préjudiciables à
l’environnement, en contradiction avec la notion de terroir si chère aux
Français. (...)
Le résultat de la politique agricole commune est la dégradation accélérée de la condition agricole
Il résulte de la politique agricole commune :
- Des revenus qui permettent à peine de survivre, et qui subissent la
volatilité des prix mondiaux. 40% des agriculteurs français touchent
moins que le SMIC et les retraites du monde agricole sont très faibles ;
- Des fermetures massives d’exploitations et donc une désertification
accélérée des campagnes françaises. Passé de trois millions en 1960 à
500 000 aujourd’hui, le nombre d’agriculteurs devrait être de 200 000 en
2030 d’après les prévisions : c’est la mort programmée de l’agriculture
française alors que la France a, de tout temps, été le grenier de
l’Europe. Le désespoir pousse chaque jour en moyenne entre un et deux
agriculteurs français au suicide ;
- La transformation des agriculteurs en « fonctionnaires de la terre »
en raison des règlements européens qui suppriment toute liberté et
toute indépendance dans la conduite des exploitations.
La sortie de la France de l’Union Européenne et de l’euro grâce à l’article 50 du Traité sur l’Union Européenne permettra de sauver l’agriculture française de la destruction
(...)