Manifestement je manque de formation de pédagogue.
J’ai écrit :
On n’était plus dans les conséquences ordinaires d’une action banalement irresponsable (pollution de rivière, océan, air, déforestations sauvages) ou d’aménagement (percement d’un tunnel ou d’un canal, aplanissement d’une colline, construction d’un pont, autoroute, chemin de fer ou autre) mais bel et bien dans le domaine du contrôle climatique de la planète.
Il y a une notion que j’ai voulu expliquer par là et qui visiblement passe mal :
la différence entre environnement, c’est à dire le milieu dans lequel on vit et auquel on peut infliger des dégâts - empoissonnement de l’eau, de l’air et des terres et autres - et les forces de la nature qui nous imposent leurs lois et envers lesquelles nous sommes, et nous serons toujours impuissants.
C’est sur cette amalgame qu’on a construit les bases du mensonge : puisque nous pouvons polluer l’air, l’eau, les terres, nous sommes aussi capable d’influencer le climat.
Il y a là une nuance de taille mais pas immédiatement perceptible.
Par ailleurs je n’ai pas affirmé que l’activité du soleil avait augmenté, juste dit que le soleil déterminait la température de la terre.
Et cette température peut augmenter même si les émissions du soleil diminuaient. Comment ?
L’eau recouvre la plus grande partie de la terre. Chauffée par le soleil elle s’évapore ce qui donne les nuages. Qui se transforment en pluie.
Plus le soleil chauffe, plus il y aura de l’évaporation d’eau, plus il y aura de pluie - et vice versa.
La sécheresse est induite par un manque de pluie donc de nuages.