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Commentaire de Étirév

sur Ô vous, femmes du Prophète !


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Étirév 22 octobre 2017 10:49

Bonjour,

Suite à cet article intéressant, je me permets d’apporter quelques succinctes précisions sur l’islamisme, Mohammed et la civilisation Arabe.
L’ISLAMISME
C’est au milieu des luttes que l’Église catholique soutenait contre les premiers Chrétiens féministes, qui gardaient fidèlement le culte de la Déesse, que retentit un cri de révolte d’un autre genre contre l’ancienne Théogonie : « Dieu seul est Dieu, et Mohammed est son Prophète. »
Il n’est plus question de savoir de quel Dieu il s’agit, il n’y en a plus qu’un : c’est Dieu ; impossible d’être plus simple, et c’est avec ce cri et ce drapeau qu’une horde de cavaliers arabes va envahir l’empire d’Orient et celui des Perses, en guerre depuis 30 ans.
L’an 630, Mohammed tombe comme une avalanche sur le territoire sacré de la Mecque, avec une armée de 10.000 hommes. La ville, incapable de résister, se rend, et le forban fait purifier la Kaabah (le sanctuaire) et détruire les images des anciennes Divinités pour anéantir le culte antérieur.
« La Vérité est venue, dit-il, que le mensonge disparaisse. »
Un grand nombre d’images de femmes se trouvaient dans la Kaabah ; on prétend qu’on y voyait aussi celle d’Abraham et celle de Jésus.
Ce triomphe amena à Mohammed la plupart des hommes. Toutes les tribus de l’Arabie se soumirent à sa doctrine qui se résume en cette phrase fameuse : « Dieu seul est Dieu, et Mohammed est son Prophète.  »
Les Arabes imposèrent par la force leur religion aux polythéistes, leurs ennemis naturels, puisqu’ils représentaient encore, dans l’opinion du monde, le symbolisme de la Nature et le culte de la Femme laissé à côté de celui de l’homme. Mais ils furent plus doux envers ceux qui avaient déjà masculinisé la religion. Les Juifs renégats et les Catholiques pouvaient, moyennant un impôt personnel, continuer librement l’exercice de leur culte.
MOHAMMED
Cet homme audacieux naquit à la Mecque, vers 571, d’une famille pauvre de la tribu des Koraïshites (amasseurs). Les traditions qui relatent son enfance sont incertaines, elles ont été arrangées après sa mort.
On sait qu’il était orphelin ; d’abord pâtre, puis serviteur d’une femme riche, qu’il séduisit et qu’il épousa. Enfin, il était marchand de chameaux, d’après le Dictionnaire de Voltaire. Il eut une apparition céleste, dit la légende, un rêve qui fut le point de départ de sa propagande.
Il résidait à la Mecque. Ses premiers partisans furent les membres de sa famille. Sa doctrine était celle du « Dieu unique » ; il voulait détruire ce qui restait de la religion théogonique, qu’il appelait « l’idolâtrie officielle ».
Il rencontra une vive opposition, subit des déboires et des injures ; ses disciples furent persécutés et se réfugièrent en Abyssinie. Cependant, il gagna des partisans. Tous les hommes pervertis se rallièrent à lui. Il convertit le farouche Omar. Il trouva des partisans dévoués parmi les habitants de la ville de Yathrib. Vers 621, douze d’entre eux vinrent prêter un serment d’obéissance à sa personne et de fidélité à sa religion, sur la colline Akabah, près de la Mecque.
L’année suivante, ils étaient 75. Ils furent obligés de s’enfuir vers la fin de l’été de l’année 622. C’est cette année de la fuite qui sera le commencement de l’Hégire (l’ère nouvelle des Musulmans).
La ville de Yathrib, qui, la première, lui avait donné des alliés, fut appelée Medinet En-Nabi (ville du Prophète), ou simplement « El-Medinah », la ville ; en français, Médine.
Suivant un géographe turc, on disait : «  Médine, la resplendissante ». Le premier soin de Mohammed fut de construire une mosquée et de fixer les formes d’un culte. La forme d’abord, contrairement aux religions primitives qui s’occupaient des idées abstraites et non des idées concrètes.
Il institua « l’appel à la prière ». Le mulâtre Bilâl fut le premier moueddin (qui appelle à la prière).
Il consacra au jeûne le mois de Ramadan, et n’oublia pas l’argent ; il établit la Zékah, dîme aumônière que chaque fidèle devait prélever sur ses biens pour être employée aux besoins du Prophète et de sa religion.
Il avait des femmes en nombre. L’une d’elles, Aïshah, se maria avec lui « étant encore fille » ; les autres étaient plutôt prises parmi les prostituées.
Il arborait comme emblème la liva ou bannière blanche. Cependant, dans ses expéditions, il arborait un drapeau noir appelé « Raya », fait d’un châle de sa favorite Aïshah ; mais ses troupes gardaient la bannière blanche, la liva. Le Raya portait cette inscription : « Il n’y a point de Dieu hors Dieu, et Mohammed est son Prophète. »
Les rigueurs contre les Israélites poussèrent ces derniers à former contre lui une coalition de plusieurs tribus réunies. Ils attaquèrent Médine pour détruire la nouvelle communauté, devenue menaçante pour l’ordre social du pays. Mais Mohammed fut plus rusé qu’eux. « La guerre, disait-il, est un jeu au plus fin. »
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Cordialement. 



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