@Taverne
Sortons effectivement des vieux shémas imprègnés de moraline catholique (dès qu’il question de sexualité, le pervers n’est pas loin). Pour moi, la perversion est intrinsèquement liée au déni (et d’un point de vue plus psychanalytique de la différence sexuelle, du sexe de la femme et des générations).Est pervers, celui qui veut tout, tout de suite en sautant les étapes de la maturation. Raison pour laquelle, dans son livre sur la Sexualité Féminine, Grunberger explique que la voie courte est bien plus fréquente chez le garçon, que la fillette. La fille est directement confrontée à la castration, d’autant plus qu’elle ne peut satisfaire sa mère comme le ferait le garçon. La fille est condamnée à attendre...celui qui la comblera (dans le meilleur des cas,...). Raison pour laquelle, les femmes sont aussi plus facilement dépressives que l’homme. Certaines femmes se vengent en devenant des garces (féminin de garçon). Lacan le dit à un certain moment : la femme de l’homme, c’est la garce. sous entendu : les autres des bobonnes,...Les hommes étant généralement préférés de leur mère que les filles, peuvent aussi plus facilement s’illusionner sur leur supériorité et dénier l’inévitable castration indispensable à la reconnaissance de l’autre comme différent de soi. Raison pour laquelle pouvoir et perversion (déni) sont indissociables.