Les dispositions « coercitives » de ce projet de loi concernent seulement ceux nés à partir du 1er janvier 2018 !
mais il y a fort à parier que bon nombre de pédiatres et généralistes chercheront déjà par anticipation à imposer le package de 11 valences bien que rien ne les y oblige, sauf les « primes » sur objectifs définis par la Sécu qui peuvent leur rapporter environ 10.000 € / l’an
Un bilan de « l’expérimentation » de ces extensions vaccinales ne pourra en principe être objectivement établi avant une dizaine d’années environ... puisque l’entrée en crèches (admission à partir de 2 mois) serait
dorénavant subordonnée à celle de produire un carnet de santé avec les
vaccinations à jour sur la base de ce nouveau calendrier de 11 valences
obligatoires.
Et à partir de 2020 et 2021 (suivant l’âge d’admission)
l’obligation s’étendra aux écoles, pour l’entrée en classes maternelles
(lesquelles sont facultatives, l’éducation n’étant obligatoire qu’à
partir de 6 ans), puis à partir du 1er janvier 2024 l’inscription dans
les écoles serait subordonnée également à celle de produire un carnet
de santé de l’enfant avec les vaccinations à jour.
D’ici là pour tous ceux nés avant le 1er janvier 2018 les anciennes obligations légales pour les valences diphtérie, tétanos, polio DTP
continuent de courir et ces 3 valences ne sont plus disponibles sur le
marché depuis 2008 indépendamment d’autres seulement « recommandées », et
le vaccin trivalent DTP n’a toujours pas été remis à disposition des
français malgré l’injonction du Conseil d’État faite à la ministre de la
santé dans sa décision du 8 février 2017.