@Pseudo Victor
Vous avez de jolies quenottes,
ne reste plus qu’à vous construire un cerveau.
Mais comme vous faites
l’effort de poser des questions je vais au moins répondre à la
deuxième, qui est à un quart dans le sujet.
Pour la guerre en Syrie :
voir Roland Dumas (interviouvé par mes soins) :
https://www.agoravox.fr/actualites/international/article/entretien-avec-roland-dumas-sur-la-148405
ça parle de plein d’autres
choses intéressantes, n’hésitez pas à dépasser le titre, si
vous en êtes capable.
Pour la guerre de destruction
de la Libye, procurez-vous Objectif Kadhafi de Patrick Mbeko,
édition Libre-Pensée. Vous y découvrirez que le renversement de
Kadhafi était désiré et promu depuis des décennies, et qu’il a
échappé à de nombreuses tentatives d’assassinat et de coup
d’état. Il était dans la mire depuis très longtemps.
p. 543 : « L’analyse
des quatre décennies de relations tumultueuses entre Mouammar
Kadhafi et les puissances occidentales démontre que lorsque
celles-ci pourchassent un homme, de surcroît un leader politique
récalcitrant pratiquant une politique d’indépendance vis-à-vis
de l’occident, elles sont capables de tout, y compris le massacre
de dizaines de milliers d’innocents personnes et la destruction
totale d’un état, pour atteindre leurs objectifs. Dans une
patience redoutable, elles traquent leur proie, l’appatent, et
parfois la séduisent. Les administrations au pouvoir peuvent passer,
les circonstances et les contextes peuvent changer, le mode
opératoire peut connaître des variations, l’objectif stratégique,
lui, demeure le même. Pour paraphraser le grand Frantz Fanon, les
puissances occidentales ne reculent jamais sincèrement. Elles ne
comprennent jamais. Elles capitulent, mais ne se convertissent pas.
Le tort de l’Africain, fait-il observer est « d’avoir cru
que l’ennemi avait perdu de sa combativité et de sa nocivité. »
Comme les hyènes ne renoncent que lorsque elles atteignent leur
proie, ces puissances ne renoncent pas aussi longtemps qu’elles
n’ont pas neutralisé leur cible. Leur démarche prédatrice a
toujours été la même depuis la nuit des temps. Elles ont la
patience du diable. Tel un renard qui guette sa proie, elles sont
d’une persévérance et d’un jusqu’auboutisme diaboliquement
fascinants. »
Au fait j’y songe, il est
aussi question de la guerre de Libye dans l’entretien avec Roland
Dumas. Jetez-y un œil et vous ferez d’une pierre deux coups…
Connaissez-vous l’opération el Dorado Canyon du 15 avril 1986 ?
… et pas besoin de me
remercier pour ces deux-trois premiers neurones dont je vous fais
bien volontiers cadeau.