@Dr Faustroll
Il est évident que
le corps humain étant au final fragile, il est facile de le tuer.
Pratiquement tous les outils du jardinier ou du bricoleur sont
potentiellement des armes.
Mais pour les
utiliser à des fins meurtrières, l’assassin doit côtoyer sa
victime.
Pour utiliser une
arme à feu, le tireur doit voir sa cible. Il est déjà plus éloigné
mais doit être dans la zone que contrôlent les services de sécurité.
S’il fait feu, il court un gros risque d’arrestation. Et je ne parle
pas des attentats suicides qui entraînent systématiquement la mort
du terroriste.
La nouveauté avec
le drone, c’est que le criminel peut se situer hors de cette zone de
contrôle, et cela change tout.
Car l’espoir de ne
pas être arrêté, de réaliser le crime
parfait en quelque sorte sont beaucoup plus grands. Si beaucoup de personnes détestent des
hommes (et des femmes) politiques ou célèbres au point de souhaiter
leur mort, très peu sont prêts à le payer de leur vie, ou de la
finir en prison.
Incontestablement,
le drone augmente considérablement le risque d’attentats.
Et il faudra, en
effet, multiplier les mesures et les systèmes pour les neutraliser.
Leur faiblesse est
leur relative lenteur. Des drones en vol stationnaire pourraient
surveiller en permanence, en se relayant éventuellement, les
alentours de la zone à protéger pour permettre une interception
précoce. Peut être avec un drone « rapide ».
En dernier ressort,
l’annonce de l’arrivée dans plusieurs minutes d’un drone suspect
permettrait de prendre des mesures défensives.