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Commentaire de Hervé Hum

sur Nietzsche ou l'autre fin de l'Histoire...


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Hervé Hum Hervé Hum 8 novembre 2018 00:03

@Gollum

J’essaie, autant que faire se peut, de ne pas mélanger passion et raison, de manière à pouvoir étudier leur relation intime sans me laisser (trop) abuser.

Cela veut dire qu’il y a d’un coté les manipulateurs, menteurs et exploiteurs et de l’autre, les croyants, sincères et épris de justice divine. Le fait que les premiers se servent des seconds, ne permet pas pour autant de ne considérer que les premiers.

Ceci étant dit, l’homme ne prétend pas se placer au dessus de Dieu, par définition c’est impossible, mais prétend ne pas en avoir besoin, que ce soit dans la réalité et dans son imaginaire. Ainsi, l’athée se pense en dehors de Dieu, donc, où la notion de dessous/dessus ne veut rien dire, n’a pas ou plus de sens. Là où l’humain moderne prétend effectivement se placer au dessus, ce sont les lois de la physique, sauf que c’est impossible, car tout comme avec Dieu, on ne peut être au dessus de sa propre condition d’existence, sans renoncer à cette dernière. Comme vous l’écrivez, le mieux qu’on puisse faire, c’est atteindre la symbiose ou pour moi, l’équilibre ou encore, la voie du milieu. Bon, c’est plus complexe, mais je m’arrête là.

Ensuite, le principe de sacralité de la vie est aussi dans le « tu ne tuera point », mais cela concerne uniquement l’humain.

Pour ce qui est du sang animal, ce n’est pas qu’il soit « magique », cela ne veut rien dire pour un croyant (il parlera de miracle), mais parce que « l’âme de la chair est dans le sang » où donc, le sang est réservé à la vénération de Dieu. Chez les chrétiens, cette interdiction est levé par le sacrifice de Jésus qui rend obsolète le sacrifice animal ! Mais certaines églises chrétiennes ne sont pas du même avis et conservent le principe du sang animal réservé à la vénération de Dieu.

Sauf que ce n’est pas du sang dont je parlais, mais de l’interdiction de faire souffrir un animal en tant que créature de Dieu. Donc, le respect de la création divine, car sinon, la notion même de sacrifice d’un animal n’aurait aucun sens. Cela implique le respect de l’animal.Il faut savoir que l’autorisation divine du Dieu judéo-chrétien de manger de la viande, vient à partir de Noé, avant lui, avant donc le déluge, l’humain n’avait pas l’autorisation de manger de la viande et était donc... Végétarien. Mais le déluge a eut lieu en raison de l’insoumission de l’homme à Dieu, donc, qu’il violait l’interdit. Etc...

Cela veut dire qu’il ne faut pas confondre les textes et leur interprétation. Ainsi, le mot d’ordre de Jésus dans les évangiles est « aime ton prochain comme toi même », le principe d’amour universel, mais qui sous la manipulation des cléricaux permettra le contraire. tout comme autant Jésus est présenté comme le défenseur des opprimés et des pauvres, autant les cléricaux se feront les défenseurs des oppresseurs et des riches. Autant la vie de jésus est austère, autant celle des cléricaux est luxueuse.

Donc, où ce n’est pas le texte qui est en cause, mais la manipulation qui en est fait. Ainsi, la déclaration universelle des droits de l’homme, a surtout donné lieu à la sur exploitation universelle de l’homme, alors qu’elle prétendait l’interdire.

Pour la fin de votre commentaire, je ne répondrai pas, car j’ai déjà suffisamment écris.


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