Je crois personnellement qu’un individu n’est pas « riche » tant que la rémunération de son travail représente l’essentiel de son revenu, quelle que soit cette rémunération.
Car, si d’aventure il venait à perdre sa capacité de travail (accident, maladie, licenciement, ...), il se retrouverait bel et bien dans la mouise, comme n’importe quel « pôvre ».
A ce titre, un jeune footballeur, artiste, Cadre dirigeant, même payé des sommes indécentes, ne sera vraiment riches que quand les salaires non dépensés se seront accumulés et commenceront à lui rapporter plus que son salaire de Nabab.
Pour les footballeur et artistes, il faut aussi prendre en compte l’image, qui se monnaie et qui finit par constituer un revenu sans réel travail.
Ainsi, un salarié, ingénieur de haut niveau par exemple, qui touche 4000 euros net avant impôts, s’il vit confortablement tant qu’il touche son salaire, n’est pas à l’abri des aléas de la vie.
On n’est vraiment « riche » que quand son capital/revenu ne dépend que de lui-même et s’entretient tout seul (« MEDEF : Même En Dormant Enrichis ta Famille »).
Effectivement, le salarié à 4000€ net peut sacrifier une partie de son salaire pour constituer un capital et devenir, à la longue (mais alors, très très longue) devenir un « petit riche », un petit rentier quoi ...