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Commentaire de Renaud Bouchard

sur Renault/Nissan/Mitsubishi : クーデター , Kūdetā, Coup d'Etat, coup fourré et jeu de Go vers le prochain renversement de l'alliance industrielle


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Renaud Bouchard Renaud Bouchard 20 décembre 2018 10:11

Aux Lecteurs.

Affaire Ghosm.

Récents développements du Pearl Harbour à la sauce Samouraï :

Depuis l’arrestation surprise de Carlos Ghosn, le 19 novembre, le constructeur français est pris dans la tourmente. Récit.

https://www.lesechos.fr/industrie-services/automobile/0600369777149-renault-quatre-semaines-en-enfer-2231576.php

https://www.lesechos.fr/industrie-services/automobile/0600374356052-exclusif-affaire-ghosn-la-gestion-de-lalliance-renault-nissan-au-coeur-des-critiques-2231286.php

La gestion de l’Alliance Renault-Nissan est au coeur des critiques. Le dossier japonais cible le rôle de la société Renault Nissan BV et de hauts dirigeants du groupe français dans l’affaire Ghosn.

En épluchant les centaines d’e-mails, de factures et de contrats récupérés dans le cadre de l’enquête lancée sur les malversations supposées de Carlos Ghosn, les juristes de Nissan ont identifié, ces dernières semaines, plusieurs documents mettant en lumière le rôle ambigu joué dans les montages financiers reprochés au PDG de Renault par un ou plusieurs hauts dirigeants du constructeur français. Ce sont ces activités qu’ils auraient souhaité pouvoir présenter, la semaine dernière, directement à la direction du constructeur, ainsi qu’à son conseil d’administration.

Selon des archives, que « Les Echos » ont pu consulter, une poignée de proches de Carlos Ghosn, chez Nissan et chez Renault, a ainsi régulièrement échangé dès l’année 2010 afin d’organiser le paiement d’une compensation complémentaire pour leur patron, par le biais de la société Renault Nissan BV, la coentreprise détenue à parts égales aux Pays-Bas par les deux entreprises afin de superviser l’Alliance.

Echapper à la transparence

Le dirigeant, alors PDG de Renault et de Nissan, s’inquiétait, à l’époque, de la mise en application d’une nouvelle réglementation nippone, qui allait contraindre le constructeur japonais à inclure dans son rapport aux autorités boursières les revenus de l’ensemble de ses cadres touchant, en salaires, stock-options et autres bonus, plus de 100 millions de yens par an. Très au-dessus de cette limite, le dirigeant franco-brésilien cherchait une solution alternative pour échapper à cette transparence.

Source : Les Echos 20 décembre 2018


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