@kalachnikov
L’aide aux victimes ayant reçu des blessures, parfois graves et même handicapantes à vie, c’est évidemment aussi une chose bien nécessaire.
L’aide aux victimes de la répression sur le plan pénal et juridique une autre.
Dans le cadre de ce présent mouvement, cette répression s’est très souvent avérée largement abusive en regard des faits incriminés.
C’est également ce qu’explique le député André Chassaigne pour demander à Macron de faire ce geste d’apaisement lors de ses vœux de nouvel an.
Ce n’est pas exactement ce que propose l’article ci-dessus, qui lie la possibilité d’une telle loi au règlement global du conflit social en cours, incluant donc un aboutissement des revendications essentielles.
Luniterre
PS : copie d’un autre post sur le sujet :
"Il ne s’agit aucunement de justifier
d’éventuelles actions criminelles.
Une loi d’amnistie vise à entériner,
compléter et renforcer le règlement d’un conflit en pacifiant les
relations entre les parties en conflit. Elle suppose donc qu’un
accord considéré comme équitable a été négocié entre les
parties, et éventuellement formalisé par un traité ou un accord
signé.
Le pouvoir peut aussi proposer ou
accorder une amnistie s’il estime par ailleurs que les problèmes
ayant causé le conflit ont été réglés par son action et qu’il
est confiant dans son effet.
En Mai 68, ce fut le cas, pendant la
négociation des accords de Grenelle.
Ce fut également le cas à la suite de
la guerre d’Algérie (accords d’Evian – 1962 ).
Également suite au conflit en
Nouvelle-Calédonie (1980)."
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