Bien d’accord avec p.castor
« Ce fut par une petite
révolution de palais qu’André Rossinot a conquis la mairie de Nancy le 12 mars
1983 » ou comment transformer en litote sympathique une trahison vis-à-vis
de Claude COULAIS, précédée d’un honteux savonnage de planche. C’est par 2
trahisons, celle de Marcel MARTIN puis celle de Claude COULAIS, qu’André
ROSSINOT est devenu maire de Nancy. En ce qui concerne le trolleybus, son intervention
lors du vote est un modèle du genre, ayant inventé le traitement de texte avant
l’heure. Quelle que soit l’issue du projet, il sortait gagnant ; réussite,
il avait voté pour, échec, il avait attiré l’attention sur tout les points qui
pouvaient entrainer son échec. Et vous remplaciez trolleybus par usine des eaux,
centrale nucléaire, etc, le discours gardait toute sa pertinence ; du
grand art. En ce qui concerne le TGV, bien qu’informé du danger, André
ROSSINOT n’a pas réagi pour qu’il passe par Nancy, alors que l’Est Républicain
avait fait campagne pour une solution intelligente qui ménageait les intérêts
de tous. Il s’est déclaré contre la réalisation de la gare TGV TER de Vandières
qui ouvrirait toute la Lorraine vers la France et l’Europe. Aujourd’hui, Nancy
est un cul de sac. En ce qui concerne les transports urbains, si André ROSSINOT
a une très grande responsabilité dans le choix du calamiteux tram sur pneus
Bombardier, il a des circonstances atténuantes. Mais sa responsabilité est
totale pour la gabegie du projet de tram sur fer à 412 millions d’euros alors
que 250 millions suffiraient pour régler le problème de cet axe.