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Commentaire de P.DEBANO

sur André Rossinot, le roi philosophe de Nancy


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P.DEBANO 3 juin 2019 08:41

Bien d’accord avec p.castor

« Ce fut par une petite révolution de palais qu’André Rossinot a conquis la mairie de Nancy le 12 mars 1983 » ou comment transformer en litote sympathique une trahison vis-à-vis de Claude COULAIS, précédée d’un honteux savonnage de planche. C’est par 2 trahisons, celle de Marcel MARTIN puis celle de Claude COULAIS, qu’André ROSSINOT est devenu maire de Nancy. En ce qui concerne le trolleybus, son intervention lors du vote est un modèle du genre, ayant inventé le traitement de texte avant l’heure. Quelle que soit l’issue du projet, il sortait gagnant ; réussite, il avait voté pour, échec, il avait attiré l’attention sur tout les points qui pouvaient entrainer son échec. Et vous remplaciez trolleybus par usine des eaux, centrale nucléaire, etc, le discours gardait toute sa pertinence ; du grand art. En ce qui concerne le TGV, bien qu’informé du danger, André ROSSINOT n’a pas réagi pour qu’il passe par Nancy, alors que l’Est Républicain avait fait campagne pour une solution intelligente qui ménageait les intérêts de tous. Il s’est déclaré contre la réalisation de la gare TGV TER de Vandières qui ouvrirait toute la Lorraine vers la France et l’Europe. Aujourd’hui, Nancy est un cul de sac. En ce qui concerne les transports urbains, si André ROSSINOT a une très grande responsabilité dans le choix du calamiteux tram sur pneus Bombardier, il a des circonstances atténuantes. Mais sa responsabilité est totale pour la gabegie du projet de tram sur fer à 412 millions d’euros alors que 250 millions suffiraient pour régler le problème de cet axe.


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