@moderatus
Je ne partage pas ce constat, les composantes de la société se sont dépolitisés au fil des années en plus de la promotion de l’individualisme en toile de fond.
Ce que l’on nomme « populiste » est avant tout un choix de mise sous pression et non d’adhésion. Les gens ont longtemps cru qu’en plébiscitant des démiurges comme Le Pen et Salvini, ils feraient peur au personnel politique afin de les contraindre de revenir à la raison et satisfaire leurs intérêts de plus en plus personnels.
Or l’ampleur du mouvement des gilets jaunes a mis en évidence le sentiment de plus en plus partagée que le système est bloquée et que la voie du politique est désormais une impasse sans issue.
Comme je l’ai dit à la fin de mon post, le politique n’est que l’instrument de forces supérieurs dans les domaines géopolitiques, économiques, idéologiques et religieux avec lequel il doit composer. Ils ne doivent leur survie politique qu’a l’intention que leur porte les mécènes qui disposent de moyen financier considérable.
Même le Rassemblement National a été obligée de contacter les émirs des émirats arabes unis afin d’obtenir des fonds pour leur campagne.
Pendant les 30 glorieuses, il y avait suffisamment de quoi contenter un nombre suffisant de la population dans la société de consommation qui se constituer, or depuis 40 ans, c’est devenu de plus en plus un travail d’équilibriste de plus en plus tendu et désormais de plus en plus dangereux parce que l’élite comme le peuple ne veulent pas admettre que ce qu’il ont conçu et apprivoisé n’a aucune durabilité.