@moderatus
Je viens d’apprendre la dernière, Elizabeth Borne a « oublié » de déclarer "qu’elle a été membre du conseil d’administration d’un lobby de
constructeurs quand elle était patronne de la RATP... et ne l’a pas
mentionné dans sa déclaration d’intérêts."
Le cabinet de la ministre
assure qu’elle n’était pas obligée de signaler ce mandat, une position
que la HATVP a validée. Cette analyse interroge...
C’est une singulière épidémie qui touche le gouvernement. Après les
omissions de Jean-Paul Delevoye, le haut-commissaire au gouvernement qui
a oublié de mentionner quatorze mandats sur sa déclaration d’intérêts,
il semble que la phobie administrative touche également Elisabeth Borne,
la ministre de la transition écologique, chargée notamment des
infrastructures de transports. Le formulaire qu’elle a déposé à la Haute
autorité pour la transparence de la vie publique (Hatvp) ne mentionne
pas son poste d’administratrice de l’Institut pour la gestion déléguée
(IGD), alors qu’elle était à la tête de la RATP, au moins pour les
années 2015 et 2016. Son nom figure bien comme membre du Conseil
d’administration dans les rapports annuels, auxquels Marianne a
eu accès, de ce qui est le principal lobby des multinationales dont le
business repose sur la délégation de services publics, parmi lesquelles
les géants du BTP, comme Bouygues, Vinci ou Eiffage....