@moderatus
« le vrai calcul se fait au premier tour »
Vous plaisantez ! dans un contexte avec plus de 10 candidats au premier tour et une tradition politique aussi diversifiée qu’en France, jamais aucun candidat ne peut recueillir un fort pourcentage au premier tour, il n’y a que dans les dictatures où le président est élu au premier tour avec 90%.
Alors, il faudrait sans doute un quorum pour le second tour, mais à moins d’imposer le vote obligatoire il ne pourrait pas dépasser 25% des inscrits comme dans certains scrutins.
Le système yankee qui boucle sur deux partis, un centriste et un de droite, et dont l’élu peut avoir recueilli moins de suffrages que son concurrent, est bien moins représentatif du pluralisme démocratique et de la volonté majoritaire.
La question de vote « par défaut » au « d’adhésion » est une interprétation, les voix ne se pèsent pas, elles se comptent. Par contre, effectivement l’élection présidentielle n’est pas un blanc seing, il faut une majorité parlementaire (j’ai voté contre le candidat macroniste aux législatives de 2017, ceux qui râlent aujourd’hui auraient du faire de même). Le scrutin sera désormais pondérée par une part de proportionnelle, mais le résultat de la proportionnelle de 1986 montre que le type de scrutin n’inverse pas les majorités. Le pire serait un système de proportionnelle nationale intégrale où des mini partis « charnière » et « ultra » détiennent les clés des gouvernements.
PS : avec un mode de scrutin proportionnel, LREM s’alliera avec les verts pâle, les bleus pâle et les roses pâle, l’axe eurolibéral.