Bonjour,

< Leur négation de la vie humaine est totale. >

Il y a malentendu : les concepts moraux à appliquer sont différents pour les uns, et pour les autres. C’est une question de foi et de la morale qui y est rattachée.

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( Lévitique 19:18 ) <Tu ne te vengeras point, et tu ne garderas point de rancune contre les enfants de ton peuple. Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Je suis l’Éternel.> 

Cette morale biblique ne s’applique qu’au peuple de l’Eternel. (note : plusieurs peuples se considèrent être le peuple élu-choisi)

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Pour ceux considérés par les premiers comme faisant partie des autres peuples, s’appliquent d’autres concepts de morale biblique. Un exemple :

( Deut. 20 : 16-18 ) <Mais dans les villes de ces peuples dont l’Éternel, ton Dieu, te donne le pays pour héritage, tu ne laisseras la vie à rien de ce qui respire. Car tu dévoueras ces peuples par interdit, les Héthiens, les Amoréens, les Cananéens, les Phéréziens, les Héviens, et les Jébusiens, comme l’Éternel, ton Dieu, te l’a ordonné, afin qu’ils ne vous apprennent pas à imiter toutes les abominations qu’ils font pour leurs dieux, et que vous ne péchiez point contre l’Éternel, votre Dieu.>

Le génocide est donc permis dans certains cas (et peut correspondre même à un commandemant divin) (*)

Ainsi, une population qui se considère entrer dans le premier cas de figure pourra s’appyer sur ce genre de texte pour se convaincre être la main de dieu en tuant des gens qui sont assimilés à un des peuples cités : Cananéens, etc etc

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Bien sûr, les croyants d’aujourd’hui sont parfois un peu mal à l’aise... mais, en général, ils se décident à « faire confiance à Dieu » : 

(*) https://www.gotquestions.org/Francais/genocide-cananeen.html

Ainsi, « Dieu n’a pas ordonné l’extermination de ces peuples par cruauté, mais pour éviter des maux plus grands à l’avenir. » (*)

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On peut donc se considérer être un soldat très moral dans certain cas de figure, tout en étant considéré par d’autres comme perpétrant des abominations.

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C’est l’hypothèse d’analyse que je propose, mais sans doute y en a-t-il d’autres ?