« Ne faites pas le malin, vous savez très bien ce que j’ai voulu dire ».
Non.
« Quatre je me moque de vos arguties, vous voulez la révolution, ou quoi ? »
Et vous ? En bonne logique, vous devez répondre oui, car apparemment la constitution française a instauré une dictature si l’on suit votre raisonnement, puisque, comme je vous l’ai expliqué, grâce à la révision on peut faire une nouvelle constitution par la voie parlementaire (voir plus haut) ! Ce ne sont pas des arguties c’est du droit constitutionnel et c’est argumenté.
Vous voulez une constituante ? Problème : certains partisans du non du gauche ne le veulent plus ! Pour une raison bien simple : ils se sont aperçus que comme leurs idées sont minoritaires en Europe, la constitution qui serait élaborée par une constituante élue au niveau européen n’irait pas dans le sens qu’ils veulent. Voyez ce qu’écrit l’altermondialiste RM Jennar dans un article paru dans l’humanité , c’est très instructif : http://www.humanite.fr/journal/2006-07-13/2006-07-13-833524
Vous répondez de façon prévisible comme tous ceux qui n’ont aucun contre argument : vous tentez de dévaloriser l’argumentation de votre contradicteur (« arguties ») et menacez (« la révolution ») : ça c’est fort ! comment n’y ai-je pas pensé ?). Je suppose que c’est votre conception du « débat ». Pour quelqu’un d’aussi convaincu (à défaut d’être convaincant) d’avoir raison que vous l’êtes, les seuls interlocuteurs autorisés sont ceux qui ne vous contre disent pas. Et vous parlez de démocratie ? Trop drôle.