Je suis né à Lecce (Italie) en 1986.
Je vis à Taranto, ville portuaire du sud de l'Italie devastée par l'industrie.
Je suis licencié en Sciences Politiques.
Je suis un journaliste et blogger.
Gentil Taverne, vous n’avez pas grande chose à envier à l’Italie ! Les référendums, c’est vrai, sont un instrument de partitipation populaire très vif, mais ils ne sont pas toujours fonctionnels. L’abrogation par référendum oblige le Parlement à ne pas proposer un nouveau projet de loi sur la même matière pour les 5 ans suivants, mais généralement le Gouvernement va étudier des projets de lois déguisés qui s’insèrent dans le même contexte. De sucroît, le référendum permet seulement de dire « oui » ou « non » : il indique une voie, mais il ne garantit pas que les projets futurs soient fidèles à la volonté populaire. Merci pour votre commentaire.
Gentil Marc Gelone, vous avez dit la vérité : l’opposition politique à Berlusconi est multiforme et incohérente. Ces deux facteurs la rendent, alors, inadaptée à se presenter aux électeurs d’une manière croyable. Vous devez savoir, par example, que le Parti Démocratique a soutenu les raisons du « oui » pour le référendum mais, entretemps, il a proposé un projet de loi qui, dans un certain sens, reproduit un programme de privatisation de l’eau en conformité avec les directives de l’UE. Je pense, alors, que le seul facteur capable de réunir tous les partis de l’opposition est, aujourd’hui, l’anti-Berlusconisme. L’histoire récente a dit que cette formule ne suffit pas à gouverner. Toutefois, dans ces jours, il y a encore qui propose une grande coalition de tous les partis de gauche : l’expérience désastreuse du dernier Gouvernement Prodi, peut-être, n’a rien enseignè...
Enfin, je voudrais vous poser une question : vous avez parlé de Vendola come d’un écolo-gauchiste homosexuel. Vous croyez que l’homosexualité, aujourd’hui, devrait être traitée comme une catégorie de la politique ? Je crois que, pour définir Vendola, il serait suffisant de dire : écolo-gauchiste...