La fumée monte au ciel... Car il ne s’agit pas ici d’argent réel, mais de valorisation (cours boursiers). Cet valeur ne devient de l’argent réel que lorsqu’on la vend. Par suite, si la valorisation d’une banque ou d’une autre quelconque société cotée en bourse baisse, c’est de l’argent potentiel qui part en fumée, ou encore un espoir (de gain ou simplement de conservation) qui s’envole.
Toute l’économie est dominée par l’espoir, aujourd’hui plus que jamais. Especulandum
Il est toujours navrant de
constater à nouveau que la pensée politique est restée coincée dans un
manichéisme gauche/droite basé sur une morale judéo-chrétienne elle-même
totalement dépassée par les évènements.
Fafoua n’est ni le premier ni le
dernier à s’accrocher à ces dogmes éculés, à ces images d’Epinal montrant le
brave homme du peuple victime des complots organisés dans l’ombre par les
méchants financiers, spéculateurs et autres capitalistes ou néolibéraux.
Je ne dis pas que ces
spéculateurs sans foi ni loi n’existent pas, je prétends qu’il est trop facile
de les considérer comme les seuls fautifs pour tous les maux de notre société,
enfin qu’il est idiot de croire et laisser croire que la crise actuelle est le
fruit d’une savante orchestration, volontaire et sans scrupules. Même si
l’envie leur en prenait, les humains ne sont pas assez intelligents pour
organiser sciemment un tel désastre. De telles histoires n’arrivent qu’au
cinéma. Il n’y a qu’à voir comme les « puissants » d’aujourd’huitournent en rond et ne savent plus sur
quel pied danser pour conserver leur pouvoir économique ou politique.
Une fois pour toutes : Il
est aujourd’hui parfaitement inutile de vouloir détruire le capitalisme, car ce
boulot-là, le capitalisme s’en charge lui-même, avec l’efficacité qui le
caractérise. Pauvres révolutionnaires ! Vous êtes en train de perdre votre
ennemi et sans ennemi, vous ne survivrez pas. En toute logique, vous cherchez
donc prioritairement à le reconstruire dans vos « analyses », ce qui vous
empêche de réfléchir sérieusement.
Par ailleurs, qu’est-ce que nous
allons devenir sans le capitalisme et ses emplois, même en nombre
insuffisant ? Voilà une question intéressante.
« Un autre monde est
possible ! » C’est vrai. Mais ce monde ne peut se développer qu’au
delà du bien et du mal, au delà de la droite et de la gauche, au delà de la
lutte des classes. Et pour commencer, il faut trouver une solution médiane
véritable, qui convienne aux uns comme aux autres. Pour ouvrir de nouvelles
perspectives, il n’y a pas d’autre voie que celle du milieu.
Comme cela ne vous convient pas,
il faut bien faire rentrer ma proposition dans vos tiroirs de bobos intellectuels.
Et vlan ! Parodier mes arguments, me faire dire des contrevérités pour
mieux les combattre, sauf que vous êtes à côté de la plaque.
« On étend encore la sphère
financière et la spéculation, cette fois sur le chômage et la santé. Par
ailleurs le revenu de base sera soumis aux aléas des déficits publics, car
rien n’est proposé pour les réduire. »
Sans commentaire.
Je dis : Le revenu de base
remplace le droit au travail par le droit à la vie et établit la liberté du
travail face à la liberté du capital (p.15).
Fafoua y lit : L’auteur
constate la fin du plein emploi — un horizon horrible mais indépassable puisqu’il
n’y voit aucun remède. On va donc continuer à faire jouer la concurrence
acharnée entre les travailleurs…
Encore sans commentaire.
En Grèce, ce n’est pas un
gouvernement « ultralibéral », mais un gouvernement socialiste qui a
truqué les comptes et augmenté massivement les déficits publics. La droite, par
la suite, n’a fait que continuer sur la même voie.
Je ne voudrais pas fatiguer le
lecteur en répliquant à toutes ces idioties de chapelle : À chacun sa
liberté de jugement.