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Elevons le débat !

Elevons le débat !

25 ans, étudiant, passionné de politique, stagiaire perpétuel

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  • Premier article le 13/03/2007
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  • Elevons le débat ! Elevons le débat ! 17 mars 2007 16:27

    La démission d’Eric Besson n’avait déjà pas beaucoup chagriné le PS.

    Aujourd’hui, son livre fait rire dans les couloirs ! « On se croirait dans la cour de réécration » dit-on rue de Solférino.

    En petit enfant susceptible et aigri qu’il est devenu, Eric Besson est allé pleurer dans les jupes de papa, j’ai nommé Jean-Marie Messier.

    Eh oui, telle est la triste vérité de cette triste mascarade ! Longtemps, Besson a été dirigeant de ce qui se nomme aujourd’hui la « Fondation » de l’entreprise Vivendi, que J6M (Jean Marie Messier Moi Maître du Monde) dirigeait, et qui se nomme aujourd’hui Veolia Environnement.

    Il a quitté cette entreprise pour devenir Député de la Drôme en 2002 au PS. Mais ça ne l’a pas interdit de soutenir J6M lorsque celui-ci s’est joyeusement enfui avec la caisse lors de la chute de Vivendi en 2002.

    Aujourd’hui, il retrouve ses vieux amis : Lagardère, Biétry et Dayan, tous trois engagés dans une course poursuite pour l’achat d’un... club de foot ! Belle reconversion pour le Monsieur Economie du PS !

    Bref, les bruits de couloirs chuchotés rue de Solférino et au 282 Bvd Saint Germain (siège de campagne) sont les suivants : il y a quelques mois, Messier de retour de sa plaque de New-York pour une semaine à Paris, présente secrètement Besson au fils Lagardère, député UMP. Ils négocient un deal : Dassault (qui a dit de Sarkozy « Ce n’est pas un ami, non, c’est un frère ») propose à Besson une place en or en contre-partie d’un livre sur l’impossible chiffrage du programme de Ségolène Royal.

    Mais vu que le chiffrage est bon, et que Besson à encore un soupçon de conscience politique, il refuse.

    Mais, deux semaines plus tard, Besson claque la porte. Qu’est-ce qui a changé ? Un mot de trop ! Lors d’une réunion, J-L.Bianco (directeur campagne) critique la lenteur du chiffrage de Besson. Une heure plus tard, la candidate change d’avis sur un point et demande un nouveau chiffrage. Besson est excédé. Présentant à nouveau sa copie à François Hollande, il peste contre Ségolène, François répond : « ce n’est pas le moment pour ce genre de simagrées ».

    Rouge de colère, Besson pousse une gueulante en pleine réunion, face à Ségolène. Cette dernière, le coupe : « Eric, si tu le souhaites, la porte est là. » Besson ne se fait pas prier. Il retrouve Lagardère ou un sbire au bar d’un grand hôtel parisien à ce que l’on dit (pas de bonne adresse malheureusement) et accepte le deal : un bouquin au vitriol sur fond d’interview dont les réponses seront rédigées par des membres de l’équipe de Sarkozy, en échange d’une édition dans la maison de Lagardère : Grasset et d’un petit coup de pouce pour acheter avec Charles Bietry et Luc Dayan le club du FC Nantes, appartenant à Serge Dassault (proche de Sarkozy aussi).

    On dit même que la femme de Besson, Sylvie Brunel, Présidente d’Action contre la Faim, ne voit pas ce retournement de veste d’un bon oeil.

    On la comprend !


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