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Initiative citoyenne pour le pluralisme des médias

Une coalition pan-européenne de citoyens, médias, journalistes et organisations de la société civile, lancent la collecte en ligne de la première Initiative citoyenne européenne pour le pluralisme des médias. L'initiative permet à un million de citoyens de soumettre à la Commission européenne un projet législatif pour défendre l'indépendance et le pluralisme des médias en Europe

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  • Premier article le 19/02/2013
  • Modérateur depuis le 07/05/2013
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  • C’est effectivement un vrai problème. Afin de garantir la confidentialité et la véracité de signatures pour les défendre devant la Commission, nous sommes pour l’instant obligés d’utiliser cette interface certifiée, qui n’est ni attrayante, ni fonctionnelle.

    La création d’une autre interface qui passerait l’épreuve de la certification coûterait pour l’instant extrêmement cher.

    Un groupe de spécialistes TIC est en train de travailler bénévolement à la création d’un nouveau système beaucoup mieux fait, qui pourra être certifié et mis à disposition gratuitement pour tous les citoyens qui souhaitent lancer une nouvelle initiative citoyenne.

    En attendant, les premières lancées doivent continuer avec ce système.

    Nous sommes désolés et nous comprenons le découragement qu’il entraîne.



  • Merci pour votre message. Quand je dis qu’il y a marchandisation et financiarisation de l’information, je veux dire par là que sa valeur économique (parts de marché, dépendance aux annonceurs) est devenue la règle, au détriment de sa valeur d’usage (une info objective, pluraliste, permettant au citoyen de se faire son opinion et d’agir).

    Je posais la question de l’information de service public (et le commentaire précédent pointe justement la question des aides à la presse). Car comme la Santé, l’éducation, l’information devrait être un service d’intérêt général accessible à tous de la même manière. Mais le médecin et l’instituteur, si passionnés qu’ils soient, sont des professionnels. Ils doivent pouvoir vivre de leur métier. Le journaliste, s’il veut faire un travail d’analyse et d’investigation de qualité, a également besoin de temps. C’est en cela que je disais que l’information ne peut être gratuite. Par opposition à l’info google, Métro et 20minutes, et aux copier-coller de communiqués d’agence, que l’on retrouve de plus en plus tels quels, sur tous les journaux.

    Le citoyen journaliste, qui joue son rôle de veille, est éminemment important. Toutefois, nous pensons que le travail de terrain, d’analyse et d’investigation, de passage au crible et de confrontation d’une pluralité de sources, demande du temps et d’être formé. Et que nous devons défendre l’indépendance de nos journalistes.



  • Oui, la question de la répartition de l’aide à la presse devrait aussi être remise en question. Merci d’ouvrir le débat.



  • Tout à fait. Il est vrai que derrière les atteintes manifestes au pluralisme des médias que vivent par exemple la Hongrie, le Royaume Uni ou l’Italie, le pluralisme est partout menacé par la marchandisation et la financiarisation de l’information. Au delà des premières revendications de l’Initiative, le débat mérite en effet de plus amples développements. Quelle place et quelles missions pour l’info de service public ? Quid de la reconnaissance du rôle des médias associatifs pour le pluralisme ? Quelles modèles alternatifs économiques et de gestion des médias ? C’est aussi tout le mode de consommation de l’info qu’il faut remettre en question avec une sensibilisation du citoyen : l’info gratuite ne peut exister. D’autant que la googlisation de l’info ne menace seulement la survie économique des médias payants mais joue aussi, par son effet d’entonnoir, sur la redéfinition de l’offre informative.
    L’objectif de la coalition à l’origine de l’initiative est de mener une réflexion à plus long terme sur les atteintes au pluralisme et de dépasser les cadres nationaux pour formuler ens des propositions concrètes à l’échelle européenne. Cette première initiative citoyenne a pour but de réagir assez vite aux atteintes les plus graves et les plus urgentes mais s’inscrit dans une démarche à plus long terme. Plus on a de signatures, plus on acquiert un poids de pression face à la Commission européenne, aux grands lobbys et à nos gouvernements.Car pour répondre au commentaire précédent, ce sont les états qui ont donné à l’Union européenne son orientation ultra-libérale. La question n’est plus de savoir si on aime ou pas l’Europe, la question est de savoir quelle Europe on veut. Si on ne s’en occupe pas, elle s’occupe bien de nous ( 70% à 80% des législations nationales en découlent ). L’initiative montre que derrière l’Europe austéritaire, une Europe composée de citoyens solidaires existe et se fait entendre.


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