Oui, c’est une lettre codée, je vous laisse découvrir son histoire.
Vous n’êtes vulgaire en rien Alinea, je ne voulais pas donner ce sentiment la, c’est
tout l’inverse. Vous dénoncez une certaine vulgarité à laquelle je
m’accorde, mais ce courrier me rappelle aussi à son propos. J’ai cité votre première phrase, imaginant simplement que Goerges Sand ait pu se dire cela en « publiant » ce texte.
Bonjour Alinea, sujet sérieux, avis tendance... Je me permets de vous citer une lettre dont vous avez certainement eu connaissance. Ne me voulant aucunement moraliste, un parallèle avec l’ensemble de votre sujet (féminisme, art, sexualité, « festivités » et surtout liberté) peut se faire en la personne de Goerges Sand et de ce courrier, dont je vous passerai l’historique) :
Cher ami,
Je suis très émue de vous dire que j’ai bien compris l’autre soir que vous aviez toujours une envie folle de me faire danser. Je garde le souvenir de votre baiser et je voudrais que ce soit là une preuve que je puisse être aimée par vous. Je suis prête à vous montrer mon affection toute désintéressée et sans cal- cul, si vous voulez me voir aussi vous dévoiler sans artifice mon âme toute nue, venez me faire une visite. Nous causerons entre amis, franchement. Je vous prouverai que je suis la femme sincère, capable de vous offrir l’affection la plus profonde comme la plus étroite en amitié, en un mot la meilleure preuve dont vous puissiez rêver, puisque votre âme est libre. Pensez que la solitude où j’ha- bite est bien longue, bien dure et souvent difficile. Ainsi en y songeant j’ai l’âme grosse. Accourez donc vite et venez me la faire oublier par l’amour où je veux me mettre.
. Bien évidemment, vous aureznoter que le message n’est pas là, ni ailleurs, il est juste avant, c’est le message à donner avant d’écrire, quelque soit l’écrit (roman, article, enfantin, jeux, contrainte, commentaire, etc..., poésie) :
« Juste laisser voguer les mots sur la crête de mes pensées... »
Cette une lettre légère, une amusette et pourtant je la trouve un peu vulgaire,
« c’est une boutade bien sûr car rien de ce que je dirai là ne plaira » ?
merci pour le lien, je vais lire avec attention me laissant ce temps d’un thé, je me réveille tout juste la nuit fut dense. Je prends conseille de votre recommandation, j’essaye d’en faire un article mais je suis également sur un poème, un chant lyrique bourré d’humour et sans mystère. Je bois un thé et je m’y affaire scolairement, sans col au pull à découvert puisque nous cousons un tailleur à Pierre, une cravate aux notes errantes s’il le vaut, tant qu’on reste sur la portée, mon thé est prêt, à tout à l’heure Lucille.